Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
+3
Patrick68
Luna-Pearl
Berangere
7 participants
Page 1 sur 1
Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
Nouvelle image, nouvelles idées, nouvelles émotions ! Vous avez tout le mois de juillet pour laisser libre cours à votre imagination et à vos sentiments, pour vous exprimer sur cette image en écrivant une phrase ou pourquoi pas un petit texte.
On peut commencer par citer des mots en vrac (mots qui viennent naturellement à l'esprit au premier regard de l'image)...
On peut commencer par citer des mots en vrac (mots qui viennent naturellement à l'esprit au premier regard de l'image)...
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
Un coeur oublié, une lettre retrouvée... un amour perdu... retrouvé peut-être aussi ?
Luna-Pearl- Messages : 404
Points : 380
Date d'inscription : 30/05/2014
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
La sagesse de nos anciens et la beauté du vécu
Patrick68- Messages : 49
Points : 31
Date d'inscription : 21/10/2014
Age : 55
Localisation : Suisse
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
J'ai écrit ton nom sur le sable mais la mer l'a effacé
J'ai écrit ton nom sur un arbre mais le tronc a été coupé
J'ai écrit ton nom dans le ciel mais le vent l'a emporté...
Alors un jour d'été,
J'ai écrit ton nom sur une page de mon carnet
A l'encre de chine noire et délicate
Tracé des lettres en arabesque
Formé de fragiles mots
Pour apaiser mes maux
Les pages de ce carnet
Délicatement je les ai détachées
Secrètement ficelées
Préservant mon amour infini
Vierge de toute envie
De toute jalousie
Jamais tu n'as su
A quel point j'ai pu
T'aimer et te désirer
Ces lettres que je redécouvre
Recouvertes de poussière
Dans mes mains serrées
Je les vois s'imbiber de bruine
Larmes de mon coeur en ruine.
J'ai écrit ton nom sur un arbre mais le tronc a été coupé
J'ai écrit ton nom dans le ciel mais le vent l'a emporté...
Alors un jour d'été,
J'ai écrit ton nom sur une page de mon carnet
A l'encre de chine noire et délicate
Tracé des lettres en arabesque
Formé de fragiles mots
Pour apaiser mes maux
Les pages de ce carnet
Délicatement je les ai détachées
Secrètement ficelées
Préservant mon amour infini
Vierge de toute envie
De toute jalousie
Jamais tu n'as su
A quel point j'ai pu
T'aimer et te désirer
Ces lettres que je redécouvre
Recouvertes de poussière
Dans mes mains serrées
Je les vois s'imbiber de bruine
Larmes de mon coeur en ruine.
EthelXIX- Messages : 1020
Points : 1004
Date d'inscription : 09/06/2014
Age : 28
Localisation : Magnoria, Royaume de Fiore
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
Magnifique ton texte Bérangère
Patrick68- Messages : 49
Points : 31
Date d'inscription : 21/10/2014
Age : 55
Localisation : Suisse
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
Un mystère depuis longtemps enfoui... enfin dévoilé.... et tous les secrets partent en éclat !
Luna-Pearl- Messages : 404
Points : 380
Date d'inscription : 30/05/2014
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
Dans le grenier de ma grand-mère j'ai trouvé un tas de lettres plein de poussière. Je me suis demandé si c'était des lettres d'amour, des lettres écrites par mon grand-père. Je n'ai pas osé les lire ou les ouvrir. On ne sait jamais, on dit que l'amour a des ailes...
Smoothy- Messages : 339
Points : 321
Date d'inscription : 04/06/2014
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
Sur un parchemin, une lettre, un mot... des mots d'amour oubliés quelque part au fond de mon coeur, sur une étagère de vieux livres...
Jazz- Messages : 280
Points : 262
Date d'inscription : 14/06/2014
Re: Lettres trouvées et parchemin.. (image inspiratrice juillet 2015)
Oups, je sais, je suis trèèèèèèèèèèèès en retard... mais voici mes lettres oubliées... qui mettent en scène les personnages de mon premier roman, les Kergallen-1 : Thaïs.
Lilwenn aimait explorer le grenier familial. C'était une véritable caverne d'Ali Baba, propice aux rêveries et aux découvertes de toutes sortes. Et puis, en posant la main sur les objets, elle pouvait « lire » leur passé, voir les événements qui s'étaient produits à proximité. C'était une plongée passionnante dans l'histoire familiale, si riche en personnalités hautes en couleurs et en aventures extraordinaires ! L'une de ses arrière-arrière-arrière... quelque chose vivait dans un phare, commandait aux éléments. Elle avait même épousé un ange ! Lilwenn adorait cette histoire lorsqu'elle était enfant, et encore aujourd'hui, à l'âge respectable de treize ans, elle aimait qu'on lui raconte l'extraordinaire vie de Joanna, Nina, Sélène, Azilis et les autres.
Son histoire préférée, cependant, était celle de ses arrières-arrières-arrières grands-parents, Thaïs et Kieran McDougall. Leur vie, leur rencontre, avaient tout d'un conte de fées. Lilwenn avait lu et relu, dans le livre familial, l'incroyable histoire d'amour de ce fantôme de druide écossais et de cette magicienne bretonne aux cheveux roux. D'ailleurs, la jeune fille était fière d'avoir hérité du pouvoir de son aïeule. C'était ce qui lui avait permis, par simple contact, de vivre véritablement l'histoire que tous connaissaient.
Ce jour-là, il pleuvait. Lilwenn se glissa dans le grenier et entreprit d'explorer un nouveau recoin. Il y avait là un ravissant bureau en bois de rose. La jeune fille ouvrit les tiroirs un à un. Ils étaient vides, bien sûr. Le dernier cependant résista lorsqu'elle voulut le repousser. Curieuse, elle secoua, tira, poussa, finit par le défaire de ses rails. Là, tout au fond, se trouvait un tas de lettres. Visiblement anciennes, elles avaient dû glisser et se coincer.
Avec précautions, Lilwenn attrapa le paquet et ouvrit l'une des enveloppes, celle du dessus. Le message n'était pas très long, rédigé d'une plume énergique.
Chère madame McDougall,
Vous ai-je déjà dit combien vous êtes belle, ces jours-ci , avec votre joli ventre rond ?
Ce matin, encore allongé sur le lit, je t'ai regardée te brosser les cheveux si doux et flamboyants. À un moment, tu t'es tournée légèrement, me présentant le profil de ton ventre arrondi. Je suis retombé amoureux de toi, instantanément. Je sais, cela se produit une bonne dizaine de fois par jour.
Tha gaol agam ort
Kieran
Un soupir extatique échappa à Lilwenn. Que c'était beau ! Si romantique ! Curieuse, elle ouvrit une deuxième lettre. L'écriture en était plus ronde, plus féminine.
Cher monsieur McDougall,
Vous ne devriez pas me flatter aussi bassement, alors que je me sens plus proche de la baleine que de la sirène. Je vous remercie néanmoins de votre aveuglement, qui me remonte le moral.
Tout à l'heure, j'ai senti les premiers mouvements à l'intérieur de mon ventre. J'ai posé la main dessus, et je t'ai regardé. Ton expression, lorsque tu as compris ce qui se passait, reflétait un tel amour ! Tu n'as pas compris pourquoi j'ai fondu en larmes. J'étais au paradis, tout simplement. Toi, tes bras autour de moi, et notre avenir qui remuait...
Je t'aime
Thaïs
Au fil des lettres, Lilwenn découvrit que Kieran et Thaïs avaient tenu cette correspondance durant plusieurs mois, mélange de déclarations d'amour et de taquineries. La dernière lettre de la pile arracha un sourire à la jeune fille.
Monsieur McDougall,
Vous avez de la chance que je vous aime autant, sinon je vous aurais arraché une certaine partie de votre anatomie en représailles ! Un accouchement, ça fait mal !!!!
Thaïs
ps : je t'aime quand même, je suis folle de bonheur !
Sur la même feuille, on pouvait lire la réponse de Kieran.
Chère, tendre et douce madame McDougall,
Vous m'avez broyé la main avec une telle force que je peine à tenir le stylo pour vous écrire cette lettre d'amour. Mais cela en valait la peine, car tu as fait de moi le plus heureux des hommes.
Je t'aime,
Kieran
Lilwenn replia et rangea soigneusement les missives et contempla longuement le petit paquet d'enveloppes, témoignage épistolaire d'un amour sans limite, tel qu'il n'en existait que dans les livres et les films. Pourtant, cet amour avait bel et bien été réel...
— Je veux la même chose plus tard, décréta avec force Lilwenn McDougall.
Et gare à ceux qui ne seraient pas à la hauteur !
Lilwenn aimait explorer le grenier familial. C'était une véritable caverne d'Ali Baba, propice aux rêveries et aux découvertes de toutes sortes. Et puis, en posant la main sur les objets, elle pouvait « lire » leur passé, voir les événements qui s'étaient produits à proximité. C'était une plongée passionnante dans l'histoire familiale, si riche en personnalités hautes en couleurs et en aventures extraordinaires ! L'une de ses arrière-arrière-arrière... quelque chose vivait dans un phare, commandait aux éléments. Elle avait même épousé un ange ! Lilwenn adorait cette histoire lorsqu'elle était enfant, et encore aujourd'hui, à l'âge respectable de treize ans, elle aimait qu'on lui raconte l'extraordinaire vie de Joanna, Nina, Sélène, Azilis et les autres.
Son histoire préférée, cependant, était celle de ses arrières-arrières-arrières grands-parents, Thaïs et Kieran McDougall. Leur vie, leur rencontre, avaient tout d'un conte de fées. Lilwenn avait lu et relu, dans le livre familial, l'incroyable histoire d'amour de ce fantôme de druide écossais et de cette magicienne bretonne aux cheveux roux. D'ailleurs, la jeune fille était fière d'avoir hérité du pouvoir de son aïeule. C'était ce qui lui avait permis, par simple contact, de vivre véritablement l'histoire que tous connaissaient.
Ce jour-là, il pleuvait. Lilwenn se glissa dans le grenier et entreprit d'explorer un nouveau recoin. Il y avait là un ravissant bureau en bois de rose. La jeune fille ouvrit les tiroirs un à un. Ils étaient vides, bien sûr. Le dernier cependant résista lorsqu'elle voulut le repousser. Curieuse, elle secoua, tira, poussa, finit par le défaire de ses rails. Là, tout au fond, se trouvait un tas de lettres. Visiblement anciennes, elles avaient dû glisser et se coincer.
Avec précautions, Lilwenn attrapa le paquet et ouvrit l'une des enveloppes, celle du dessus. Le message n'était pas très long, rédigé d'une plume énergique.
Chère madame McDougall,
Vous ai-je déjà dit combien vous êtes belle, ces jours-ci , avec votre joli ventre rond ?
Ce matin, encore allongé sur le lit, je t'ai regardée te brosser les cheveux si doux et flamboyants. À un moment, tu t'es tournée légèrement, me présentant le profil de ton ventre arrondi. Je suis retombé amoureux de toi, instantanément. Je sais, cela se produit une bonne dizaine de fois par jour.
Tha gaol agam ort
Kieran
Un soupir extatique échappa à Lilwenn. Que c'était beau ! Si romantique ! Curieuse, elle ouvrit une deuxième lettre. L'écriture en était plus ronde, plus féminine.
Cher monsieur McDougall,
Vous ne devriez pas me flatter aussi bassement, alors que je me sens plus proche de la baleine que de la sirène. Je vous remercie néanmoins de votre aveuglement, qui me remonte le moral.
Tout à l'heure, j'ai senti les premiers mouvements à l'intérieur de mon ventre. J'ai posé la main dessus, et je t'ai regardé. Ton expression, lorsque tu as compris ce qui se passait, reflétait un tel amour ! Tu n'as pas compris pourquoi j'ai fondu en larmes. J'étais au paradis, tout simplement. Toi, tes bras autour de moi, et notre avenir qui remuait...
Je t'aime
Thaïs
Au fil des lettres, Lilwenn découvrit que Kieran et Thaïs avaient tenu cette correspondance durant plusieurs mois, mélange de déclarations d'amour et de taquineries. La dernière lettre de la pile arracha un sourire à la jeune fille.
Monsieur McDougall,
Vous avez de la chance que je vous aime autant, sinon je vous aurais arraché une certaine partie de votre anatomie en représailles ! Un accouchement, ça fait mal !!!!
Thaïs
ps : je t'aime quand même, je suis folle de bonheur !
Sur la même feuille, on pouvait lire la réponse de Kieran.
Chère, tendre et douce madame McDougall,
Vous m'avez broyé la main avec une telle force que je peine à tenir le stylo pour vous écrire cette lettre d'amour. Mais cela en valait la peine, car tu as fait de moi le plus heureux des hommes.
Je t'aime,
Kieran
Lilwenn replia et rangea soigneusement les missives et contempla longuement le petit paquet d'enveloppes, témoignage épistolaire d'un amour sans limite, tel qu'il n'en existait que dans les livres et les films. Pourtant, cet amour avait bel et bien été réel...
— Je veux la même chose plus tard, décréta avec force Lilwenn McDougall.
Et gare à ceux qui ne seraient pas à la hauteur !
Sujets similaires
» Image inspiratrice (mai 2015) : Beautiful Highlands
» Image inspiratrice (juin 2015) : En apesanteur
» On the road (image inspiratrice septembre 2015)
» Souvenirs... (image inspiratrice octobre 2015)
» Fantasy (image inspiratrice novembre 2015)
» Image inspiratrice (juin 2015) : En apesanteur
» On the road (image inspiratrice septembre 2015)
» Souvenirs... (image inspiratrice octobre 2015)
» Fantasy (image inspiratrice novembre 2015)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|