Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
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Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Ludovico Einaudi est un pianiste et compositeur italien à la croisée des chemins entre musique classique et populaire. Diplômé du Conservatoire de Milan, il s'est forgé un style très apprécié pour ses aspects mélodiques et a composé plusieurs musiques de films dont les plus célèbres sont celles de This Is England (2006) et Intouchables (2011).
Je vous propose d'écouter une des ses compositions que j'aime particulièrement, intitulée "Divenire".
Cliquez sur le lien ci-dessous (montez le son de votre ordinateur !)
]
Et maintenant à vous de vous exprimer sur cet extrait musical... Mots en vrac, émotions, petite histoire, pensée du jour... C'est vous qui choisissez !
Je vous propose d'écouter une des ses compositions que j'aime particulièrement, intitulée "Divenire".
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Et maintenant à vous de vous exprimer sur cet extrait musical... Mots en vrac, émotions, petite histoire, pensée du jour... C'est vous qui choisissez !
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Je suis contente que cette rubrique soit là. J'adore cette musique qui je trouve que l'on use un peut trop pour le relooking des maisons.
EthelXIX- Messages : 1020
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Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Je suis en train d'écrire un texte... j'ai une idée...
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Bérangère, quelle idée tu as eue! je me suis retrouvée à faire tout un truc complètement dingue à 1h du matin tellement j'étais inspirée! Je vous mets le lien vers le montage que j'ai fait, car je voulais que le texte colle exactement à la musique pour que vous puissiez suivre le cheminement de mon inspiration je ne sais pas insérer la vidéo comme tu l'as fait avec la tienne dans le sujet.
Naissance d'un monde
Naissance d'un monde
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Je déambule au hasard des rues qui m'apparaissent de plus en plus sombres. Les flocons tombent silencieusement sur mes épaules. J'ai froid. Mes larmes roulent sur mes joues. Je les effacent d'un revers de manche. Son souvenir persiste.
Je me laisse tomber, trop lasse pour continuer. Recroquevillée sur moi-même, mes cris se répercutent en mon être et sont immédiatement absorbés par le silence pesant de la nuit.
Un frisson me parcours le dos.
Des images défilent devant mes yeux.
Je le revois sans cesse.
Les battements de mon cœur s’accélèrent. Mon souffle forme une nuée blanchâtre dans l'air.
J'imagine son sourire.
Mes larmes qui n'ont cessé de couler forment à présent une flaque d'une étrange clarté.
Et je le vois.
Il est là, me tendant les bras. Mon corps se réchauffe face à cette apparition. Je tends mes doigts pour toucher son image, me prouver qu'il est là, qu'il m'attend.
La flaque s'était gelée. Lorsque je la frôla, elle se brisa en mille morceaux qui tournoyèrent au milieu des flocons. Je me relève péniblement en constatant que tout autour de moi se désagrège.
Je m'élance à corps perdu dans se tourbillon infernal de lumières. Le vent me fouette le visage et me glace les poumons. Je jette des coups d’œil furtif aux alentours tout en continuant de me précipiter vers l'inconnu.
Les gens qui se promenaient deviennent flou et disparaissent, tout comme la ville.
Une lumière blanche aveuglante me stoppa. Je sens la chaleur sur ma peau, puis encore là, à l'intérieur. Quand je rouvris les yeux, la neige avais laissé place à une pluie diluvienne. Le regard tourné vers le ciel, je me mit à rire.
Je retire une mèche de cheveux collée sur mon visage. Puis je me remets à courir. Je sens enfin la vie me revenir. Elle me traverse et m'irradie de sa lumière chaleureuse.
Je dérape dans ma course. Ce kiosque...
Une haute silhouette se dessine. Hors d'haleine, j'use de mes dernières forces. Les larmes embuent de nouveau ma vue. Je dis son prénom.
Une volée de plumes blanche m'empêchent de l'atteindre. Peu importe. Je me rue droit devant sans prendre garde.
Deux bras forts me soutiennent. Je le sens enfin. Son cœur. Il resserre son étreinte. Il cherche mes lèvres et y dépose un langoureux baiser. Mes yeux fermés, j'en savoure le goût, doux et épicé.
"-Je t'aime..."
J'ouvre les yeux et me retrouve emportée dans une bourrasque de plume. Je suis à nouveau seule.
"-Et je te retrouverais..."
Je me laisse tomber, trop lasse pour continuer. Recroquevillée sur moi-même, mes cris se répercutent en mon être et sont immédiatement absorbés par le silence pesant de la nuit.
Un frisson me parcours le dos.
Des images défilent devant mes yeux.
Je le revois sans cesse.
Les battements de mon cœur s’accélèrent. Mon souffle forme une nuée blanchâtre dans l'air.
J'imagine son sourire.
Mes larmes qui n'ont cessé de couler forment à présent une flaque d'une étrange clarté.
Et je le vois.
Il est là, me tendant les bras. Mon corps se réchauffe face à cette apparition. Je tends mes doigts pour toucher son image, me prouver qu'il est là, qu'il m'attend.
La flaque s'était gelée. Lorsque je la frôla, elle se brisa en mille morceaux qui tournoyèrent au milieu des flocons. Je me relève péniblement en constatant que tout autour de moi se désagrège.
Je m'élance à corps perdu dans se tourbillon infernal de lumières. Le vent me fouette le visage et me glace les poumons. Je jette des coups d’œil furtif aux alentours tout en continuant de me précipiter vers l'inconnu.
Les gens qui se promenaient deviennent flou et disparaissent, tout comme la ville.
Une lumière blanche aveuglante me stoppa. Je sens la chaleur sur ma peau, puis encore là, à l'intérieur. Quand je rouvris les yeux, la neige avais laissé place à une pluie diluvienne. Le regard tourné vers le ciel, je me mit à rire.
Je retire une mèche de cheveux collée sur mon visage. Puis je me remets à courir. Je sens enfin la vie me revenir. Elle me traverse et m'irradie de sa lumière chaleureuse.
Je dérape dans ma course. Ce kiosque...
Une haute silhouette se dessine. Hors d'haleine, j'use de mes dernières forces. Les larmes embuent de nouveau ma vue. Je dis son prénom.
Une volée de plumes blanche m'empêchent de l'atteindre. Peu importe. Je me rue droit devant sans prendre garde.
Deux bras forts me soutiennent. Je le sens enfin. Son cœur. Il resserre son étreinte. Il cherche mes lèvres et y dépose un langoureux baiser. Mes yeux fermés, j'en savoure le goût, doux et épicé.
"-Je t'aime..."
J'ouvre les yeux et me retrouve emportée dans une bourrasque de plume. Je suis à nouveau seule.
"-Et je te retrouverais..."
EthelXIX- Messages : 1020
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Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Ethel, ça appelle une suite cette histoire d'amants séparés
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
comme pour l'autre on verra ^^
EthelXIX- Messages : 1020
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Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Cette rubrique est tout simplement délicieuse. ... une belle inspiration déjà .... bravo Aurore !
Carca- Messages : 1212
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Localisation : proche de l'arbre de la Boddhi
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Aurore j'ai adoré ^^ (juste tu as utilisé quel logiciel ?)
EthelXIX- Messages : 1020
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Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Bon, voilà ma contribution, il est aussi 1h du matin. Pas aussi belle que celle d'Aurore que j'adore, mais c'est ce qui m'est venu à l'écoute de cette oeuvre musicale si particulière. En espérant que cela plaise à quelques unes...
UN MONDE NOUVEAU
Depuis des jours ils naviguaient le coeur léger.
Vers d'autres rêves ils s'en allaient pour s'évader
Du temps qui passe qui ne faisait que les blesser.
Dans leur nacelle ils avaient fui le monde entier.
Elle avait lu, dans un grimoire de son grenier
le sortilège qui leur permettrait de voler.
Bien décidé il avait su l'exécuter.
Et c'est ainsi qu'ils décidèrent de tout quitter.
Quitter ce monde où l'on ne pouvait pas s'aimer,
Elle, princesse à qui l'on pouvait tout donner,
Lui,misérable et pauvre petit cordonnier.
L'amour qui les berçait ne pouvait exister.
Cent fois il fut fouetté
Cent fois il a crié
L'amour martyrisé
Cent fois elle a pleuré.
Elle eut beau implorer
Ses parents ses ainés,
Elle ne put que trembler
Des sentences jetées.
Dans la nuit glacée qui suivit
Avec la pensée elle ouvrit
la prison de son tendre ami
Voulant s'échapper avec lui
Elle avait dans sa douce main
Un grand morceau de parchemin:
Le sortilège du destin
Qu'elle avait écrit le matin .
Unissant leurs mêmes pensées
Main dans la main, les doigts croisés
Ils récitèrent l'incantation
Qui les fit partir en fusion.
Ils naviguaient sur les nuages tous deux serrés
N'osant bouger,cherchant de leurs yeux étonnés
Un nouveau monde à aimer pour s'y lover.
Une terre où l'on peut aimer sans s'abimer.
« Pauvres enfants » leur dit un ange qui passait,
« Ce sortilège n'apporte que des regrets,
il n'a plus cours,il n'aurait pas dû être fait,
Il n'y a plus de monde pour les gens parfaits …
Si vous voulez continuer à exister
Par dessus tout, la Vie , la Mort, l'Eternité,
C'est dans mes ailes que dès maintenant vous viendrez,
Là où je vous emmènerai vous revivrez.
Car une vie ne suffit pas pour vous aimer
Dans chacune de vos vies vous vous rencontrez
Votre amour grandira sera magnifié
Et deviendra enfin la passion éthérée
Que vous cherchez tous deux depuis votre naissance.
C'est ainsi mes enfants qu'il faut saisir sa chance.
Il faut plus d'une vie pour construire le bonheur
peu importe le monde qu'il soit vrai qu'il soit leurre
Il faut à chaque vie renaître sur la terre
Consolider demain les sentiments d'hier
Vous êtes arrivés, vous pouvez être fiers
D'une nouvelle vie vous touchez la lumière »
UN MONDE NOUVEAU
Depuis des jours ils naviguaient le coeur léger.
Vers d'autres rêves ils s'en allaient pour s'évader
Du temps qui passe qui ne faisait que les blesser.
Dans leur nacelle ils avaient fui le monde entier.
Elle avait lu, dans un grimoire de son grenier
le sortilège qui leur permettrait de voler.
Bien décidé il avait su l'exécuter.
Et c'est ainsi qu'ils décidèrent de tout quitter.
Quitter ce monde où l'on ne pouvait pas s'aimer,
Elle, princesse à qui l'on pouvait tout donner,
Lui,misérable et pauvre petit cordonnier.
L'amour qui les berçait ne pouvait exister.
Cent fois il fut fouetté
Cent fois il a crié
L'amour martyrisé
Cent fois elle a pleuré.
Elle eut beau implorer
Ses parents ses ainés,
Elle ne put que trembler
Des sentences jetées.
Dans la nuit glacée qui suivit
Avec la pensée elle ouvrit
la prison de son tendre ami
Voulant s'échapper avec lui
Elle avait dans sa douce main
Un grand morceau de parchemin:
Le sortilège du destin
Qu'elle avait écrit le matin .
Unissant leurs mêmes pensées
Main dans la main, les doigts croisés
Ils récitèrent l'incantation
Qui les fit partir en fusion.
Ils naviguaient sur les nuages tous deux serrés
N'osant bouger,cherchant de leurs yeux étonnés
Un nouveau monde à aimer pour s'y lover.
Une terre où l'on peut aimer sans s'abimer.
« Pauvres enfants » leur dit un ange qui passait,
« Ce sortilège n'apporte que des regrets,
il n'a plus cours,il n'aurait pas dû être fait,
Il n'y a plus de monde pour les gens parfaits …
Si vous voulez continuer à exister
Par dessus tout, la Vie , la Mort, l'Eternité,
C'est dans mes ailes que dès maintenant vous viendrez,
Là où je vous emmènerai vous revivrez.
Car une vie ne suffit pas pour vous aimer
Dans chacune de vos vies vous vous rencontrez
Votre amour grandira sera magnifié
Et deviendra enfin la passion éthérée
Que vous cherchez tous deux depuis votre naissance.
C'est ainsi mes enfants qu'il faut saisir sa chance.
Il faut plus d'une vie pour construire le bonheur
peu importe le monde qu'il soit vrai qu'il soit leurre
Il faut à chaque vie renaître sur la terre
Consolider demain les sentiments d'hier
Vous êtes arrivés, vous pouvez être fiers
D'une nouvelle vie vous touchez la lumière »
Sylviane HELENE- Messages : 18
Points : 18
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Localisation : Au-Delà
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Beau chant matinal, Sylviane !
Carca- Messages : 1212
Points : 1174
Date d'inscription : 29/09/2014
Localisation : proche de l'arbre de la Boddhi
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
EthelXIX a écrit:Aurore j'ai adoré ^^ (juste tu as utilisé quel logiciel ?)
Movie maker, c'est très simple d'utilisation, je l'ai expérimenté pour la première fois dimanche.
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Sylviane, je t'ai déjà dit tout le bien que je pensais de ton poème, mais je renouvelle ici : c'est superbe
Re: Ludovico Einaudi (musique inspiratrice / janvier 2015)
Ça me fait penser à un chant de troubadour. Comme si on nous contait une légende ^^
EthelXIX- Messages : 1020
Points : 1004
Date d'inscription : 09/06/2014
Age : 28
Localisation : Magnoria, Royaume de Fiore
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