"Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
+5
Luna-Pearl
Babou
Aurore Aylin romance
Pascale la cigale
Berangere
9 participants
Page 1 sur 7
Page 1 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
"Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Image du 15 octobre au 5 décembre : "Frôlement"
Nouvelle image, nouvelles idées, nouvelles émotions ! Vous avez trois semaines pour laisser libre cours à votre imagination et à vos sentiments, pour vous exprimer sur cette image en écrivant une phrase ou pourquoi pas un petit texte !
On peut commencer par citer des mots en vrac (mots qui viennent naturellement à l'esprit au premier regard de l'image).
Nouvelle image, nouvelles idées, nouvelles émotions ! Vous avez trois semaines pour laisser libre cours à votre imagination et à vos sentiments, pour vous exprimer sur cette image en écrivant une phrase ou pourquoi pas un petit texte !
On peut commencer par citer des mots en vrac (mots qui viennent naturellement à l'esprit au premier regard de l'image).
Dernière édition par Berangere le Dim 1 Fév - 11:17, édité 1 fois
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
A l aube de ce nouveau matin, sur le bord de l éveil,
elle sent la main aimée caresser sa joue,
elle ne bouge pas, elle ne respire pas,
un simple frôlement aussi léger qu une plume,
continue se dit elle dans son demi sommeil,
éveille mes sens de ce toucher gracile......
elle sent la main aimée caresser sa joue,
elle ne bouge pas, elle ne respire pas,
un simple frôlement aussi léger qu une plume,
continue se dit elle dans son demi sommeil,
éveille mes sens de ce toucher gracile......
Pascale la cigale- Messages : 496
Points : 482
Date d'inscription : 30/05/2014
Age : 60
Localisation : PROVENCE
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Célia s'installa sur sa chaise en réprimant un soupir.
— Tu as tout ce qu'il te faut ? s'enquit sa sœur, Élise.
— Mais oui, répondit Célia, s'efforçant de masquer son agacement.
Ce n'était pas la faute de sa sœur si la sollicitude dont on l'entourait lui donnait de plus en plus souvent envie de hurler. Ses proches ne pensaient pas à mal et Célia se sentait coupable de ne pas se monter plus reconnaissante de leurs efforts. Mais parfois, elle avait envie de hurler « Je ne suis pas une enfant, j'ai toute ma tête. Je suis juste aveugle ! »
Aveugle... Célia détestait ce mot qui disait tant et si peu. Être privée de la vue, vivre dans cette prison éternellement sombre, sans espoir de revoir la lumière... personne ne pouvait imaginer combien c'était oppressant. Il ne suffisait pas de fermer les yeux pour comprendre ce qu'elle vivait. Les gens pouvaient toujours rouvrir les yeux pour retrouver la lumière quand ils se heurtaient au premier obstacle, faisaient tomber un objet et ne le retrouvaient pas, ou ne supportaient tout simplement plus le noir. Pas elle. Plus depuis cet accident qui lui avait coûté la vue deux ans auparavant.
Célia avait souvent été complimentée sur la beauté de ses yeux, par le passé. Cela l'avait parfois un peu agacée, comme si en dehors de ses iris d'un extraordinaire bleu lagon, elle n'avait rien eu qui mérite qu'on s'y arrête. Mais à défaut d'avoir une silhouette de mannequin, une crinière de rêve ou le visage d'une star de magazine, elle avait eu cet atout. À présent, elle cachait ses beaux yeux derrière des verres teintés, car elle percevait le malaise que son regard fixe provoquait chez les autres. Nul besoin de mot pour le comprendre.
Summum de l'ironie, son prénom signifiait « aveugle ».
Sur l'insistance de ses parents, Célia se rendait régulièrement aux réunions proposées par une association. Mal-voyants, mal-entendants, handicapés moteurs, amputés... ils étaient nombreux à venir. Elle détestait cela. Le tour de table pour se présenter, évoquer les circonstances de son accident, écouter les autres raconter leur hisoire triste, les encouragements des bénévoles... Célia détestait qu'on la résume à son handicap. Elle songeait de plus en plus souvent à prendre un chien guide, pour s'affranchir de la tutelle bienveillante mais tellement pesante de sa famille. Elle aurait enfin un compagnon fidèle, attentif, qui lui permettrait de se déplacer sans être dépendante des autres. Surtout, il ne l'abreuverait pas de conseils, ne manifesterait pas sa gène d'avoir employé une expression contenant le verbe voir, ne lui demanderait pas vingt fois par jour comment elle allait, et ne proposerait pas de lui couper sa viande ou de lui cuisiner autre chose que les petits pois prévus au menu, sous prétexte que ce serait plus pratique pour elle !
La voix, grave, posée, envoûtante, émergea du brouhaha des conversations. Le cœur battant soudain plus vite, Célia se redressa, aux aguêts. Avec le temps, ses autres sens avaient pris le relais, palliant à sa déficience. Elle percevait les bruits, les odeurs, les saveurs, avec une acuité extraordinaire. Et cette voix la captivait. Ce n'était pas tant ce que l'homme disait qui retenait son attention, car elle était trop loin pour comprendre ses paroles, que le rythme et la modulation. C'était la voix troublante d'un amant susurrant des mots doux à l'oreille de son aimée dans l'intimité d'une étreinte. Célia frissonna violemment, comme l'onde de cette voix semblait frôler sa peau comme une caresse. Comment un son pouvait-il être aussi... palpable ?
Elle sursauta lorsque la voix, toute proche, retentit à côté d'elle.
— Puis-je m'asseoir à côté ?
Incapable d'articuler le moindre mot, Célia hocha la tête en signe d'assentiment. Elle l'entendit s'installer sur la chaise voisine, tout proche. En tendant la main, elle aurait pu le frôler. La jeune femme serra le poing pour réprimer cette envie instinctive, incompréhensible, de le toucher, de l'explorer.
— C'est la première fois que je viens ici, reprit l'homme. Et vous ?
— Non. Non, je viens régulièrement depuis un an, parvint-elle à dire.
Sa canne blanche, posée entre leurs sièges, en disait long. Elle aurait pu jurer sentir sur elle le regard de l'inconnu. Habituellement, c'était une sensation désagréable car elle imaginait la pitié, le malaise, voire la répulsion de ses interlocuteurs. Mais elle savait, elle sentait, sans que rien ne vienne étayer cette impression, que si elle avait pu voir le visage de cet homme, elle n'y aurait rien lu de tel.
— Mon ami, Arthur, a insisté pour que je l'accompagne, reprit l'homme.
Il aurait pu lire l'annuaire à voix haute que sa voix aurait tout autant fascinée Célia. Elle se força à revenir au moment présent. Arthur. Ce nom lui disait quelque chose.
— Il est aveugle, comme moi, dit-elle enfin.
— Oui, approuva l'homme. Cela faisait un moment qu'il voulait que je vienne, mais l'occasion ne s'était jamais présentée.
— Jusqu'à aujourd'hui.
— Jusqu'à aujourd'hui.
Il avait prononcé ces mots avec une intensité troublante, comme s'il la couvait du regard en disant cela.
— À quoi ressemblez-vous ? demanda soudain Célia, étonnée par sa propre audace.
Une grande main s'empara de la sienne et la souleva. Le souffle coupé, Célia comprit qu'il venait de la porter à son visage. Seul un homme habitué à côtoyer un aveugle pouvait avoir un tel geste. Un autre se serait contenté de lui parler de ses origines, de mentionner la couleur de ses yeux, de ses cheveux, sa taille. Lui l'invitait à explorer ses traits afin de se constituer par le toucher sa propre image mentale. C'était un acte étonnemment sensuel, intime. Timide, Célia n'osa d'abord pas esquisser le moindre geste. Il attendait, silencieux, stoïque. Patient. Son souffle était régulier. Doucement, du bout des doigts, Célia traça les contours de son visage. Il avait, découvrit-elle, un menton carré, creusé d'une petite fossette. Son nez était droit, ses joues ombrées d'une barbe de deux jours, sensation grisante, virile, sous ses doigts curieux. Elle se sentit rougir en explorant ses lèvres fermes et bien dessinées, avant de remonter jusqu'à ses cheveux, doux, chauds, épais, coupés courts mais pas trop. Elle suivit de l'index la forme d'une oreille, le tracé de la mâchoire avant de retirer, à regret, ses mains pour les reposer sagement sur ses cuisses. C'était un beau visage, en accord avec sa voix grave.
Alors que le silence sétirait entre eux, quelque chose vint frôler les lèvres de Célia. De surprise, elle entrouvrit la bouche et les lèvres de l'homme vinrent se poser sur les siennes l'espace d'un instant. Il se recula, dessina du doigt le contours de sa bouche.
— Vos lèvres me fascinent, dit-il enfin en un murmure qui envoya des milliers d'étincelles sous la peau de la jeune femme. Je ne peux pas en détacher mon regard et pas seulement parce que ce que vous dites m'intéresse.
— Oh !
Célia ne savait que répondre. Elle inspira profondément pour calmer les battements frénétiques de son cœur, réalisant qu'elle avait cessé de respirer, comme si ce baiser lui avait volé son souffle.
— J'aime leur courbe, la façon dont elles s'arrondissent en un O parfait sous l'effet de la surprise, comme maintenant. J'aime vous voir vous mordiller la lèvre inférieure lorsque vous êtes génée ou indécise. J'aimerais vous voir sourire. Souriez pour moi, je vous en prie.
Célia hésita, encore sous le coup de la stupeur. Un soupir lui échappa et elle se surprit à esquisser un sourire. Il ne voyait pas ses yeux morts, son handicap, sa canne. Il voyait ses lèvres et ce qu'elles reflétaient de son humeur, de son état d'esprit. Personne, jamais, ne lui avait dit quelque chose d'aussi beau.
— Bonjour, dit-elle enfin, souriant comme jamais elle n'avait souri depuis son accident, peut-être même depuis sa naissance. Je m'appelle Célia, et je suis aveugle.
— Bonjour, répondit-il, je m'appelle Éric, et je suis sourd. Te regarder parler est devenu mon occupation préférée.
— T'entendre parler est devenue la mienne.
Le rire d'Éric vint caresser ses oreilles en même temps que sa main vint caresser la sienne.
— Tu as tout ce qu'il te faut ? s'enquit sa sœur, Élise.
— Mais oui, répondit Célia, s'efforçant de masquer son agacement.
Ce n'était pas la faute de sa sœur si la sollicitude dont on l'entourait lui donnait de plus en plus souvent envie de hurler. Ses proches ne pensaient pas à mal et Célia se sentait coupable de ne pas se monter plus reconnaissante de leurs efforts. Mais parfois, elle avait envie de hurler « Je ne suis pas une enfant, j'ai toute ma tête. Je suis juste aveugle ! »
Aveugle... Célia détestait ce mot qui disait tant et si peu. Être privée de la vue, vivre dans cette prison éternellement sombre, sans espoir de revoir la lumière... personne ne pouvait imaginer combien c'était oppressant. Il ne suffisait pas de fermer les yeux pour comprendre ce qu'elle vivait. Les gens pouvaient toujours rouvrir les yeux pour retrouver la lumière quand ils se heurtaient au premier obstacle, faisaient tomber un objet et ne le retrouvaient pas, ou ne supportaient tout simplement plus le noir. Pas elle. Plus depuis cet accident qui lui avait coûté la vue deux ans auparavant.
Célia avait souvent été complimentée sur la beauté de ses yeux, par le passé. Cela l'avait parfois un peu agacée, comme si en dehors de ses iris d'un extraordinaire bleu lagon, elle n'avait rien eu qui mérite qu'on s'y arrête. Mais à défaut d'avoir une silhouette de mannequin, une crinière de rêve ou le visage d'une star de magazine, elle avait eu cet atout. À présent, elle cachait ses beaux yeux derrière des verres teintés, car elle percevait le malaise que son regard fixe provoquait chez les autres. Nul besoin de mot pour le comprendre.
Summum de l'ironie, son prénom signifiait « aveugle ».
Sur l'insistance de ses parents, Célia se rendait régulièrement aux réunions proposées par une association. Mal-voyants, mal-entendants, handicapés moteurs, amputés... ils étaient nombreux à venir. Elle détestait cela. Le tour de table pour se présenter, évoquer les circonstances de son accident, écouter les autres raconter leur hisoire triste, les encouragements des bénévoles... Célia détestait qu'on la résume à son handicap. Elle songeait de plus en plus souvent à prendre un chien guide, pour s'affranchir de la tutelle bienveillante mais tellement pesante de sa famille. Elle aurait enfin un compagnon fidèle, attentif, qui lui permettrait de se déplacer sans être dépendante des autres. Surtout, il ne l'abreuverait pas de conseils, ne manifesterait pas sa gène d'avoir employé une expression contenant le verbe voir, ne lui demanderait pas vingt fois par jour comment elle allait, et ne proposerait pas de lui couper sa viande ou de lui cuisiner autre chose que les petits pois prévus au menu, sous prétexte que ce serait plus pratique pour elle !
La voix, grave, posée, envoûtante, émergea du brouhaha des conversations. Le cœur battant soudain plus vite, Célia se redressa, aux aguêts. Avec le temps, ses autres sens avaient pris le relais, palliant à sa déficience. Elle percevait les bruits, les odeurs, les saveurs, avec une acuité extraordinaire. Et cette voix la captivait. Ce n'était pas tant ce que l'homme disait qui retenait son attention, car elle était trop loin pour comprendre ses paroles, que le rythme et la modulation. C'était la voix troublante d'un amant susurrant des mots doux à l'oreille de son aimée dans l'intimité d'une étreinte. Célia frissonna violemment, comme l'onde de cette voix semblait frôler sa peau comme une caresse. Comment un son pouvait-il être aussi... palpable ?
Elle sursauta lorsque la voix, toute proche, retentit à côté d'elle.
— Puis-je m'asseoir à côté ?
Incapable d'articuler le moindre mot, Célia hocha la tête en signe d'assentiment. Elle l'entendit s'installer sur la chaise voisine, tout proche. En tendant la main, elle aurait pu le frôler. La jeune femme serra le poing pour réprimer cette envie instinctive, incompréhensible, de le toucher, de l'explorer.
— C'est la première fois que je viens ici, reprit l'homme. Et vous ?
— Non. Non, je viens régulièrement depuis un an, parvint-elle à dire.
Sa canne blanche, posée entre leurs sièges, en disait long. Elle aurait pu jurer sentir sur elle le regard de l'inconnu. Habituellement, c'était une sensation désagréable car elle imaginait la pitié, le malaise, voire la répulsion de ses interlocuteurs. Mais elle savait, elle sentait, sans que rien ne vienne étayer cette impression, que si elle avait pu voir le visage de cet homme, elle n'y aurait rien lu de tel.
— Mon ami, Arthur, a insisté pour que je l'accompagne, reprit l'homme.
Il aurait pu lire l'annuaire à voix haute que sa voix aurait tout autant fascinée Célia. Elle se força à revenir au moment présent. Arthur. Ce nom lui disait quelque chose.
— Il est aveugle, comme moi, dit-elle enfin.
— Oui, approuva l'homme. Cela faisait un moment qu'il voulait que je vienne, mais l'occasion ne s'était jamais présentée.
— Jusqu'à aujourd'hui.
— Jusqu'à aujourd'hui.
Il avait prononcé ces mots avec une intensité troublante, comme s'il la couvait du regard en disant cela.
— À quoi ressemblez-vous ? demanda soudain Célia, étonnée par sa propre audace.
Une grande main s'empara de la sienne et la souleva. Le souffle coupé, Célia comprit qu'il venait de la porter à son visage. Seul un homme habitué à côtoyer un aveugle pouvait avoir un tel geste. Un autre se serait contenté de lui parler de ses origines, de mentionner la couleur de ses yeux, de ses cheveux, sa taille. Lui l'invitait à explorer ses traits afin de se constituer par le toucher sa propre image mentale. C'était un acte étonnemment sensuel, intime. Timide, Célia n'osa d'abord pas esquisser le moindre geste. Il attendait, silencieux, stoïque. Patient. Son souffle était régulier. Doucement, du bout des doigts, Célia traça les contours de son visage. Il avait, découvrit-elle, un menton carré, creusé d'une petite fossette. Son nez était droit, ses joues ombrées d'une barbe de deux jours, sensation grisante, virile, sous ses doigts curieux. Elle se sentit rougir en explorant ses lèvres fermes et bien dessinées, avant de remonter jusqu'à ses cheveux, doux, chauds, épais, coupés courts mais pas trop. Elle suivit de l'index la forme d'une oreille, le tracé de la mâchoire avant de retirer, à regret, ses mains pour les reposer sagement sur ses cuisses. C'était un beau visage, en accord avec sa voix grave.
Alors que le silence sétirait entre eux, quelque chose vint frôler les lèvres de Célia. De surprise, elle entrouvrit la bouche et les lèvres de l'homme vinrent se poser sur les siennes l'espace d'un instant. Il se recula, dessina du doigt le contours de sa bouche.
— Vos lèvres me fascinent, dit-il enfin en un murmure qui envoya des milliers d'étincelles sous la peau de la jeune femme. Je ne peux pas en détacher mon regard et pas seulement parce que ce que vous dites m'intéresse.
— Oh !
Célia ne savait que répondre. Elle inspira profondément pour calmer les battements frénétiques de son cœur, réalisant qu'elle avait cessé de respirer, comme si ce baiser lui avait volé son souffle.
— J'aime leur courbe, la façon dont elles s'arrondissent en un O parfait sous l'effet de la surprise, comme maintenant. J'aime vous voir vous mordiller la lèvre inférieure lorsque vous êtes génée ou indécise. J'aimerais vous voir sourire. Souriez pour moi, je vous en prie.
Célia hésita, encore sous le coup de la stupeur. Un soupir lui échappa et elle se surprit à esquisser un sourire. Il ne voyait pas ses yeux morts, son handicap, sa canne. Il voyait ses lèvres et ce qu'elles reflétaient de son humeur, de son état d'esprit. Personne, jamais, ne lui avait dit quelque chose d'aussi beau.
— Bonjour, dit-elle enfin, souriant comme jamais elle n'avait souri depuis son accident, peut-être même depuis sa naissance. Je m'appelle Célia, et je suis aveugle.
— Bonjour, répondit-il, je m'appelle Éric, et je suis sourd. Te regarder parler est devenu mon occupation préférée.
— T'entendre parler est devenue la mienne.
Le rire d'Éric vint caresser ses oreilles en même temps que sa main vint caresser la sienne.
Dernière édition par Aurore Aylin romance le Sam 15 Nov - 21:41, édité 1 fois
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Très beau texte "vibrant'', Aurore
Bravo à toi !!♡♡♡♡♡♡♡
Bravo à toi !!♡♡♡♡♡♡♡
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Oui déjà de magnifiques textes remplis de délicatesse !
Un texte court mais dense et profond de Pascale... Une petite histoire pleine de douceur et originale d'Aurore...
Un texte court mais dense et profond de Pascale... Une petite histoire pleine de douceur et originale d'Aurore...
Dernière édition par Berangere le Dim 16 Nov - 17:14, édité 1 fois
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Oh oui de très beaux textes !
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Un frôlement de soie
Je me rapproche de toi
En un souffle évanescent
Libérateur et caressant
Douce pression des doigts
Je suis toute à toi
Pour cet instant présent
Et chaque seconde éternellement
Au creux de mes reins
Je m'abandonne entre tes mains
Tu me défies encore
Et parcours mon corps
Délicat jeu sensuel
Tes lèvres saveur cannelle
Je chavire et tu jettes l'ancre
Sur l'île des délices tendres
Une étreinte fragile
Ceint ma silhouette gracile
Parfaite osmose
Nos corps en symbiose
Tu t'en vas sans un bruit
Et je m'endors dans la nuit
Une caresse de velours
Et je me sens tienne
Pour toujours
Je me rapproche de toi
En un souffle évanescent
Libérateur et caressant
Douce pression des doigts
Je suis toute à toi
Pour cet instant présent
Et chaque seconde éternellement
Au creux de mes reins
Je m'abandonne entre tes mains
Tu me défies encore
Et parcours mon corps
Délicat jeu sensuel
Tes lèvres saveur cannelle
Je chavire et tu jettes l'ancre
Sur l'île des délices tendres
Une étreinte fragile
Ceint ma silhouette gracile
Parfaite osmose
Nos corps en symbiose
Tu t'en vas sans un bruit
Et je m'endors dans la nuit
Une caresse de velours
Et je me sens tienne
Pour toujours
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
RE: Frôlement image inspiratrice du 15 novembre au 05 décembre 2014:
DE Charlott sam 15 nov 2014: 20h25:
bérangère: je trouve ton texte magnifique, d'une sensualité subtile, d'une beauté magique:
C'est un très beau texte:
DE Charlott sam 15 nov 2014: 20h25:
bérangère: je trouve ton texte magnifique, d'une sensualité subtile, d'une beauté magique:
C'est un très beau texte:
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Oh oui, quel beau texte, encore et toujours, Bérangère ! ♡♡♡♡♡♡
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Moi qui suis incapable d'écrire un quatrain, je suis toujours admirative de celles qui arrivent à écrire de beaux textes rimés pour raconter une histoire!
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
De très beaux poèmes, et une superbe prose d'Aurore pour ce thème
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Nous sommes de grandes sentimentales ! Bon je vais essayer de réfléchir à une petite histoire sur cette même image mais le temps me manque en ce moment... gruhhh.. donc pas dans l'immédiat ! Mais en attendant je vais me régaler des autres plumes, alors à qui le tour ?!
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
je réfléchis, je réfléchis... mais en ce moment, je manque de temps aussi !!
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Comme toujours , il pénétrait dans la maison par une fenêtre ou une porte restée entrouverte, comme toujours, il attendait quelques instants, immobile, retenant sa respiration, aux aguets, afin d être certain de n avoir pas été entendu, comme toujours, il s avançait a pas feutré prenant garde de ne pas faire crisser ses chaussures sur le sol, ouvrant les portes avec délicatesse, parcourant, découvrant pièce après pièce, s imprégnant des odeurs : tabac froid sels de bains, relents de cuisine, parfums, jusqu'à trouver enfin la chambre a coucher.
Comme toujours, elle serait seule, il avait pris garde de s en assurer, comme toujours elle dormirait, sur le dos, sur le côté, sur le ventre. Certaines respiraient calmement, un léger souffle s échappant de leurs lèvres, d autres étaient agitées, révélant inconsciemment leurs rêves ou leurs cauchemars, certaines ronflaient, d autres sifflaient.
Comme toujours il s avança vers le lit, frôla d une main légère ce visage endormi, offert, innocent,
Comme toujours, il savait que ses doigts allaient de poser autour de la gorge, serrer, serrer, de plus en plus fort jusqu a ce que le dernier souffle de vie s échappé de ces belles endormies.
Comme toujours, elle serait seule, il avait pris garde de s en assurer, comme toujours elle dormirait, sur le dos, sur le côté, sur le ventre. Certaines respiraient calmement, un léger souffle s échappant de leurs lèvres, d autres étaient agitées, révélant inconsciemment leurs rêves ou leurs cauchemars, certaines ronflaient, d autres sifflaient.
Comme toujours il s avança vers le lit, frôla d une main légère ce visage endormi, offert, innocent,
Comme toujours, il savait que ses doigts allaient de poser autour de la gorge, serrer, serrer, de plus en plus fort jusqu a ce que le dernier souffle de vie s échappé de ces belles endormies.
Pascale la cigale- Messages : 496
Points : 482
Date d'inscription : 30/05/2014
Age : 60
Localisation : PROVENCE
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
J'adore tous vos jolis textes. C'est très beau !
Moi, j'écris simplement de petits poèmes. Je déposerai dans la rubrique Pensées d'inspiration libre 'Poèmes d'inspiration libre'
Bonne journée ensoleillée mes petits camarades de jeux avec encore autant d' inspiration !.. ♧♧♧♧♧♧
♡♡♡♡♡
Moi, j'écris simplement de petits poèmes. Je déposerai dans la rubrique Pensées d'inspiration libre 'Poèmes d'inspiration libre'
Bonne journée ensoleillée mes petits camarades de jeux avec encore autant d' inspiration !.. ♧♧♧♧♧♧
♡♡♡♡♡
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Des petites pensées furtives...
"Une journée sans caresse est un jour sans lumière."
"Un brin d'amour et tout s'illumine à l'alentour."
"Un geste de tendresse, adieu détresse."
"Un frôlement de ta main et c'est une pluie de douceur sans fin".
"La magie de la sensualité n'a d'égal que la chaleur de ton corps sur le mien".
"La volupté de ton effleurement me transporte au firmament."
"Une journée sans caresse est un jour sans lumière."
"Un brin d'amour et tout s'illumine à l'alentour."
"Un geste de tendresse, adieu détresse."
"Un frôlement de ta main et c'est une pluie de douceur sans fin".
"La magie de la sensualité n'a d'égal que la chaleur de ton corps sur le mien".
"La volupté de ton effleurement me transporte au firmament."
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Quel doux frôlement !
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Une caresse et c'est l'ivresse !
Luna-Pearl- Messages : 404
Points : 380
Date d'inscription : 30/05/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Une détresse est c'est le stress !
mais avec de la tendresse, comme le dit Bérangère, adieu le stress... et pour s'enivrer, comme le dit Luna, rien de mieux qu'une caresse !
mais avec de la tendresse, comme le dit Bérangère, adieu le stress... et pour s'enivrer, comme le dit Luna, rien de mieux qu'une caresse !
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Caresses en liesse.....
Carca- Messages : 1212
Points : 1174
Date d'inscription : 29/09/2014
Localisation : proche de l'arbre de la Boddhi
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Quelle délicatesse !!!
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Tous ces textes sont d'une grande intensité
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
Magnifique !! Merci à tous pour vos textes !
Sandr- Messages : 246
Points : 230
Date d'inscription : 28/08/2014
Age : 47
Localisation : Menucourt
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
RE: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 05 décembre 2014:
DE: charlott: mer 19 nov 2014: 10h55:
Cette fois-ci encore j'ai essayé de faire un texte sur ce thème.
Mais je ne suis pas très contente du résultat, j'ai fais et refais plusieurs fois le texte.
J'espère qu'il sera assez-bien,je ne veux surtout pas qu'il soi excellent, juste bien, même passable me va:
Allé je me lance:
"Frôlement":
Je savais que j'étais seule dans le manoir encore pour quelques jours, avant le retour de Santiago:
Lui était reparti pour la France à cause de son job tandis que moi, j'étais resté dans mon nouveau chez-moi pour continuer a l'aménager à mon goût et à celui de Santiago:
"L'île Gagnon" près de QUEBEC était paisible,mais étant une fille seule dans un pays inconnu,je me bouclé à double tours.
mais heureusement que je n'étais pas toute seule à quelques miles de là à ("Laval"),habite mon cousin.
donc je pouvais compter sur lui ci il m'arrivé un pépin, comme-ça santiago pendant son voyage en France était rassuré.
Donc étant donné que je me trouvé solitaire,je décidé de monter à l'étage pour aller dans ma chambre lire un peu.
entrée dans la pièce je me m'étais à l'aise et m'installé dans mon lit avec mon bouquin, au bout d'un moment, je m'assoupie sur mon livre.
Quelques minutes plus tard peut-être, quelques heures je n'sais pas, quand tout à coup, ma peau c'est recouverte de chair de poule,je sentie quelque-chose de doux et de chaud sur mon corps comme un frôlement sensuel;brûlant;attisant le désir brut:
D'un seul coup mes yeux ce sont ouverts et j'aperçu Santiago qui était penché sur moi, avec son beau et éclatant sourire,tout en étant allongé à mes côtés,sa main frôlé à peine tout mon corps du cou jusqu'à mes chevilles:
Je trouvé ça tellement charnel,érotique, que je me suis blotti tout contre lui pour vraiment sentir son corps contre le mien au lieu de ce frôlement à peine perceptible:
Nous sommes restés toute la nuit comme cela accrochés l'un à l'autre,tant dis qu'on aurait dis des rescapés cramponnés à des bouées après un naufrage:
je trouve que le texte est trop long pas vous?
DE: charlott: mer 19 nov 2014: 10h55:
Cette fois-ci encore j'ai essayé de faire un texte sur ce thème.
Mais je ne suis pas très contente du résultat, j'ai fais et refais plusieurs fois le texte.
J'espère qu'il sera assez-bien,je ne veux surtout pas qu'il soi excellent, juste bien, même passable me va:
Allé je me lance:
"Frôlement":
Je savais que j'étais seule dans le manoir encore pour quelques jours, avant le retour de Santiago:
Lui était reparti pour la France à cause de son job tandis que moi, j'étais resté dans mon nouveau chez-moi pour continuer a l'aménager à mon goût et à celui de Santiago:
"L'île Gagnon" près de QUEBEC était paisible,mais étant une fille seule dans un pays inconnu,je me bouclé à double tours.
mais heureusement que je n'étais pas toute seule à quelques miles de là à ("Laval"),habite mon cousin.
donc je pouvais compter sur lui ci il m'arrivé un pépin, comme-ça santiago pendant son voyage en France était rassuré.
Donc étant donné que je me trouvé solitaire,je décidé de monter à l'étage pour aller dans ma chambre lire un peu.
entrée dans la pièce je me m'étais à l'aise et m'installé dans mon lit avec mon bouquin, au bout d'un moment, je m'assoupie sur mon livre.
Quelques minutes plus tard peut-être, quelques heures je n'sais pas, quand tout à coup, ma peau c'est recouverte de chair de poule,je sentie quelque-chose de doux et de chaud sur mon corps comme un frôlement sensuel;brûlant;attisant le désir brut:
D'un seul coup mes yeux ce sont ouverts et j'aperçu Santiago qui était penché sur moi, avec son beau et éclatant sourire,tout en étant allongé à mes côtés,sa main frôlé à peine tout mon corps du cou jusqu'à mes chevilles:
Je trouvé ça tellement charnel,érotique, que je me suis blotti tout contre lui pour vraiment sentir son corps contre le mien au lieu de ce frôlement à peine perceptible:
Nous sommes restés toute la nuit comme cela accrochés l'un à l'autre,tant dis qu'on aurait dis des rescapés cramponnés à des bouées après un naufrage:
je trouve que le texte est trop long pas vous?
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
Re: "Frôlement": image inspiratrice du 15 novembre au 5 décembre
A mon tour, voici mon texte (et une image aussi ) : un frôlement dans la nuit
"Cette nuit encore quelqu’un est entré dans sa chambre. Elle le sait. Elle a encore senti le frôlement sur sa joue, cette caresse légère qui calme ses cauchemars, et ce matin encore elle a trouvé sa fenêtre entrouverte. Cela fait maintenant un mois que ça dure, un mois que chaque nuit elle sent une présence furtive qui rôde autour d’elle. Curieusement, elle ne s’est jamais sentie en danger. Plutôt protégée, en fait. Elle en est venue à attendre son mystérieux visiteur avant d’enfin s’endormir.
Car il s’agit d’un homme, elle en est sûre. La main qui la touche est calleuse, large, puissante, mais sait se faire douce et tendre lorsqu’elle se pose sur sa peau. Cent fois elle a imaginé celui qui se tient au bout de cette main. De lui, elle ne connaît que son odeur, mélange de forêt et de grands espaces. Une odeur virile dans laquelle elle aimerait s’envelopper, une odeur qui n’a rien de commun avec celle des jeunes godelureaux qui viennent lui faire la cour et qui ne l’intéressent pas du tout. Elle a soif d’autre chose, d’une autre vie, une vie loin de ces réceptions qui l’ennuient, loin de cette vie qui lui semble si vide… En apparence, elle semble fragile, mais ce n’est qu’une apparence. Et cette nuit, elle est bien décidée à savoir, enfin.
Comme toujours, elle s’est couchée en tournant le dos à la fenêtre. Comme toujours, elle l’a fermée, tout en sachant que cela n’arrêterait pas l’inconnu. Mais cette fois elle a gardé les yeux ouverts, et quand la brise, prélude à l’arrivée de son visiteur nocturne, la frôle doucement, elle est prête. Et lorsqu’il s’agenouille auprès de son lit, qu’il lève la main pour la toucher, elle se retourne brusquement, emprisonne son poignet entre ses doigts et ses yeux clairs se plantent dans le regard sombre qui lui fait face.
« Toi ?! s’exclame-t-elle dans un souffle incrédule. »"
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de la fin...
"Cette nuit encore quelqu’un est entré dans sa chambre. Elle le sait. Elle a encore senti le frôlement sur sa joue, cette caresse légère qui calme ses cauchemars, et ce matin encore elle a trouvé sa fenêtre entrouverte. Cela fait maintenant un mois que ça dure, un mois que chaque nuit elle sent une présence furtive qui rôde autour d’elle. Curieusement, elle ne s’est jamais sentie en danger. Plutôt protégée, en fait. Elle en est venue à attendre son mystérieux visiteur avant d’enfin s’endormir.
Car il s’agit d’un homme, elle en est sûre. La main qui la touche est calleuse, large, puissante, mais sait se faire douce et tendre lorsqu’elle se pose sur sa peau. Cent fois elle a imaginé celui qui se tient au bout de cette main. De lui, elle ne connaît que son odeur, mélange de forêt et de grands espaces. Une odeur virile dans laquelle elle aimerait s’envelopper, une odeur qui n’a rien de commun avec celle des jeunes godelureaux qui viennent lui faire la cour et qui ne l’intéressent pas du tout. Elle a soif d’autre chose, d’une autre vie, une vie loin de ces réceptions qui l’ennuient, loin de cette vie qui lui semble si vide… En apparence, elle semble fragile, mais ce n’est qu’une apparence. Et cette nuit, elle est bien décidée à savoir, enfin.
Comme toujours, elle s’est couchée en tournant le dos à la fenêtre. Comme toujours, elle l’a fermée, tout en sachant que cela n’arrêterait pas l’inconnu. Mais cette fois elle a gardé les yeux ouverts, et quand la brise, prélude à l’arrivée de son visiteur nocturne, la frôle doucement, elle est prête. Et lorsqu’il s’agenouille auprès de son lit, qu’il lève la main pour la toucher, elle se retourne brusquement, emprisonne son poignet entre ses doigts et ses yeux clairs se plantent dans le regard sombre qui lui fait face.
« Toi ?! s’exclame-t-elle dans un souffle incrédule. »"
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de la fin...
Page 1 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Fantasy (image inspiratrice novembre 2015)
» Blue Dreams of Christmas (image inspiratrice décembre 2015)
» Image inspiratrice (mars 2015) : Under the water
» Toi et moi (image inspiratrice avril 2016)
» On the road (image inspiratrice septembre 2015)
» Blue Dreams of Christmas (image inspiratrice décembre 2015)
» Image inspiratrice (mars 2015) : Under the water
» Toi et moi (image inspiratrice avril 2016)
» On the road (image inspiratrice septembre 2015)
Page 1 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|