Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
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Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Pascale la cigale a écrit:C est une série tv ou littéraire ?
Ce sont des livres. Le premier tome existe en ebook et papier, malheureusement, le 2è n'existe qu'en ebook. Comme j'aime tous les livres de cette auteur, c'est dommage.
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
C'est génial de voir comment une image et deux petits mots peuvent être interprétés différemment et donner des textes vraiment beaux mais très différents!
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
De très très belles histoires en effet ! BRAVO à toutes !!!
Jazz- Messages : 280
Points : 262
Date d'inscription : 14/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Exceptionnellement je laisse l'image du manoir un peu plus longtemps... jusque ce weekend car Charlott a écrit un texte, mais elle l'a rédigé à la main donc elle doit le taper et le poster sur le forum très prochainement !
C'est une histoire visiblement... très "électrique"... On a hâte !!!
C'est une histoire visiblement... très "électrique"... On a hâte !!!
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
RE:Image et inspiration (nouvelle image du 16/09):
Mystérieux manoir:
DE: Charlott: jeu 02 oct 2014: 19h27:
merci bérangère:
J'espère que ce sera bien et bon car en écriture je ne suis pas douée, je dirai même
que je suis 1 buze triple même:
1 fois j'ai esseayé, mais c'était 1 histoire triste et je crois même que je ne l'ai jamais fini:
j'ai hâte de recopier mon texte et de vous le faire découvrir, si c'est mauvais je ne m'en prendrais qu'à moi-même:
Mais le manoir m'a inspiré, je ne sais pas pourquoi, peut-être que c'est le fait que mon cousin est citoyen canadien et que Céline et Garou habitent o canada aussi et que ma soeur y a fait 1 séjour de 3 mois seule avec 1 copine et que ce pays m'attire depuis toujouuuuuuuuuuurs:
c'est le plus bel endroit o MONDE: et aussi.. le manoir de Céline m'a inspiré:
manoir:
Mystérieux manoir:
DE: Charlott: jeu 02 oct 2014: 19h27:
merci bérangère:
J'espère que ce sera bien et bon car en écriture je ne suis pas douée, je dirai même
que je suis 1 buze triple même:
1 fois j'ai esseayé, mais c'était 1 histoire triste et je crois même que je ne l'ai jamais fini:
j'ai hâte de recopier mon texte et de vous le faire découvrir, si c'est mauvais je ne m'en prendrais qu'à moi-même:
Mais le manoir m'a inspiré, je ne sais pas pourquoi, peut-être que c'est le fait que mon cousin est citoyen canadien et que Céline et Garou habitent o canada aussi et que ma soeur y a fait 1 séjour de 3 mois seule avec 1 copine et que ce pays m'attire depuis toujouuuuuuuuuuurs:
c'est le plus bel endroit o MONDE: et aussi.. le manoir de Céline m'a inspiré:
manoir:
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Bon ou mauvais la n est pas la question, le tout est de s exprimer dans craindre un quelconque jugement ou critique, et de se faire plaisir
Pascale la cigale- Messages : 496
Points : 482
Date d'inscription : 30/05/2014
Age : 60
Localisation : PROVENCE
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Tout à fait d'accord ! S'amuser, partager et surtout surtout se libérer et se faire plaisir !
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
RE: Image et inspiration (nouvelleimage du 16/09):
Mystérieux manoir:
DE: Charlott: ven 03 oct 2014: 18h55:
jusqu'à présent j'ai lu tous vos textes sur le forum, et je les ai trouvés beaux, par rapport à ce que j'ai écris sur papier:
Ce que j'ai écris c'est vens tout naturellement,o fur et à mesure que j'écrivais les idées ont fusé, j'avais les images devant les yeux et j'en avais les larmes o yeux, en plus ça me paraissait si réel,j'avais tous les personnages devant les moi:
Mais j'ai hâte de vous présenter mon texte sur le forum:
j'espère qu'il vous plaira:
bises, charlott:
Mystérieux manoir:
DE: Charlott: ven 03 oct 2014: 18h55:
jusqu'à présent j'ai lu tous vos textes sur le forum, et je les ai trouvés beaux, par rapport à ce que j'ai écris sur papier:
Ce que j'ai écris c'est vens tout naturellement,o fur et à mesure que j'écrivais les idées ont fusé, j'avais les images devant les yeux et j'en avais les larmes o yeux, en plus ça me paraissait si réel,j'avais tous les personnages devant les moi:
Mais j'ai hâte de vous présenter mon texte sur le forum:
j'espère qu'il vous plaira:
bises, charlott:
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Nous avons hâte de te lire Charlott !!
Sandr- Messages : 246
Points : 230
Date d'inscription : 28/08/2014
Age : 47
Localisation : Menucourt
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Il ne faut pas hésiter à écrire ce qu'on a en tête, et ici, on est entre copines, il ne s'agit pas de juger, ce n'est pas un concours :-) si tu écris avec le cœur, alors c'est déjà forcément bon!
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Oui tout à fait ce qui compte c'est le ressenti, les émotions à partager !
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Oui, Charlott, ce qui compte, c'est ce que ton coeur ressent. Et ton coeur se sentira apaisé et heureux si tu exprimes tes émotions !
La vie n'est pas toujours facile et quand on peut apporter un peu de sérénité avec des mots et partager ses émotions, on se sent plus libre et réconforté..
Gros bisous tout doux
Babou
La vie n'est pas toujours facile et quand on peut apporter un peu de sérénité avec des mots et partager ses émotions, on se sent plus libre et réconforté..
Gros bisous tout doux
Babou
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
RE: Image et inspiration (nouvelle image du 16/09):
Mystérieux manoir:
DE: Charlott: sam 04 oct 2014: 17h05:
Je me prénomme Tanny, je vis dans un village mais pour moi c’est un trou où les gens quand vous venez vivre sur leur territoire vous traitent de riches et d’étrangers.
Je suis née il y a vingt ans dans une ville bourgeoise où des artistes viennent habiter, se reposer, pour trouver la paix et se fondre dans la foule. Je regrette parfois que mes parents soient venus habiter ici.
Ici il n’y a pas grand-chose, quelques petites boutiques, deux grands magasins.
Un jour lors d’une manifestation de théâtre, j’ai fait la connaissance d’un homme, beau, brun, yeux noirs, cheveux mi-longs légèrement ondulés. Ne croyez pas que ce soit un coup de foudre, je n’y crois pas. J’ai simplement craqué sur ce mec. Mais, car il y a un mais, quand je l’ai rencontré, il était en couple.
Moi j’étais célibataire. Ce qui m’a frappée chez lui, c’était son insistance à me regarder, tout en étant avec sa copine. J’étais hyper gênée, je me sentais rougir des pieds à la racine des cheveux.
Ce petit manège a duré tout un week-end. Mais au fond de moi, je savais que jamais rien ne se passerait entre nous. Lui reprendrait sa vie et moi je savais que je partais au Canada. J’avais demandé une mutation à Québec, non loin de Laval où mon cousin habite avec sa femme et leurs enfants. Cela me donnait l’occasion de changer d’air, d’ambiance et surtout de collègues de travail. Mais ce qui allait le plus me manquer c’était bien entendu ma famille et mes amis. Pendant les vacances, j’avais pu partir pour prospecter et m’acheter une maison. La maison en question aurait pu être une simple maison comme on voit dans les séries américaines ou canadiennes… mais non la maison qui m’a fait craquée c’est un magnifique et mystérieux manoir. Là je peux vous dire que j’ai eu un véritable coup de foudre. Ce manoir a une particularité, il est situé sur une île privée au milieu d’un lac. Dans cette grande et somptueuse demeure, je vais pouvoir faire plein d’aménagements.
Mais avant que je parte pour le Canada, revenons sur l’homme sur lequel j’ai craqué. Il s’appelle Santiago et il est d’origine espagnole. Quand il parle le français, il est beau comme un Dieu, et il a un corps d’Apollon.
Après le week-end de notre rencontre, nous nous sommes revus mais bizarrement il était seul. Au fond de moi j’étais contente qu’il soit seul… Nous avons passé le week-end ensemble même si nous étions entourés d’amis.
Au fil des mois, nous nous sommes vus et notre amitié s’est renforcée. De mon côté, les sentiments ont commencé à se mélanger : l’amitié, l’amour… un amour plutôt fraternel. Pourtant dès qu’une fille approchait, mon regard se faisait agressif, méchant envers elle, tout en sachant qu’il n’y avait rien d’autre entre eux.
Nos gestes sont devenus progressivement plus tendre, plus sensuels. Un seul frôlement, ses bras qui me serrent, sa main à ma taille ou au creux de mes reins, un chuchotement à mon oreille et je m’enflammais.
Un jour que nous étions assis tous les deux côte à côte, parlant de tout et de rien, j’ai senti sa main se faufiler dans mon jean, effleurant ma petite culotte de coton et là je me suis laissée aller… Sa main continua son chemin et cette fois elle s’introduisit à l’intérieur du tissu sur mon mont de Vénus. Puis je me suis sentie flotter, happée par le brouillard qui obscurcissait mes yeux. Tout en continuant son exploration, il m’avait ôté mon jean. Nous nous sommes allongés et je lui ai enlevé son jean à mon tour, puis son tee-shirt et pour finir son boxer. Il sortit un préservatif, puis le glissa sur son sexe et en un tour de main il me pénétra en douceur. Il a fini par ôter mon tee-shirt et mon soutien-gorge, il était d’une douceur enfantine. Ses va-et-vient en moi étaient sensuels, tendres, magiques…
Quand je me suis réveillée, nous étions blottis l’un contre l’autre. Il dormait tendrement contre moi, je n’osais pas le réveiller. Mais soudain mon cœur marque un battement et se serra si fort que je n’arrivais plus à respirer. Je pensais à mon voyage pour le Canada là où m’attendait ma nouvelle vie. Pour ne pas le réveiller, je me suis dégagée de son étreinte, de son corps encore chaud, protecteur et de toute sa sensualité. Je me suis rhabillée en silence. Je ne voulais pas partir, j’étais déchirée entre rester ici ou partir à 10 000 kilomètres de lui. Je n’avais plus que quelques mois avant mon départ, il fallait que je lui parle, je le savais, même si cet instant avait magique et merveilleux. Santiago avait su me faire sentir femme. Après ce moment de plaisir et de volupté, je ne savais plus où j’étais.
Je l’ai embrassé tendrement sur la bouche et je suis partie.
Quelques minutes plus tard, je recevais un texto de lui disant que cet instant avait été bon et merveilleux. Je lui répondais à mon tour que ça avait été intemporel et sublime.
Les jours se sont écoulés ainsi que les nuits. Mon cœur se serrait au fur et à mesure que mon départ approchait. Mais je ne pouvais pas faire autrement, je devais partir pour recommencer à zéro. J’avais trop souffert et pour une fois que je rencontrais quelqu’un qui tenait vraiment à moi, il fallait que je le quitte.
Santiago et moi nous nous sommes revus avant mon départ, et je me suis décidée à lui parler, pour lui dire que je partais définitivement pour Québec, refaire ma vie. Il me répondit que je n’avais aucune famille là-bas mais je lui répondis à mon tour que j’avais mon cousin qui vivait là-bas avec sa famille et que je ne serai pas toute seule, et que mon étier me comblerait plus qu’ici. Il me prit la main et m’emmena chez lui. Nous y sommes restés tout un week-end avant mon départ. Nous ne sommes pas sortis. Nous avons fait l’amour tendrement, passionnément, sensuellement.
La semaine qui a suivi, nous sommes partis en Corse. Nous avons loué une magnifique maison au bord de la mer à Ajaccio. Je me suis offerte à lui corps et âme, comme lui s’est offert à moi. Pendant qu’il somnolait près de la piscine de la maison sur une chaise longue, j’entrepris de lui retirer son boxer. Santiago se mit à bouger mais ne se réveilla pas. Je me penchais vers son membre en érection et je me mis à le caresser et à le couvrir de baisers sensuels. Je vous laisse imaginer la suite… Pendant que nous étions en symbiose, je repensais à mon départ, je refoulais mes larmes… Je me suis détachée de lui et j’ai filé à la salle de bain en fermant la porte à clé. Je me suis engouffrée sous la douche. Santiago m a rejoint. L’eau chaude ruisselait sur nos peaux chauffées par le soleil. Nous étions tous les deux comme deux âmes sœurs collées l’une à l’autre.
Nous avons ensuite bouclé nos bagages avant de repartir le lendemain. Vers 5h00 du matin, j’ai pris mes bagages et j’ai laissé un mot avec « je t’aime » écrit dessus. Puis je suis partie en refermant la porte derrière moi.
Au moment où je m’engouffrai dans le taxi, Santiago arriva et se glissa sur la banquette à mes côtés et me prit la main et il ne la lâcha pas jusqu’à ce que nous soyons assis dans l’avion. Il me semblait que je rêvais. Santiago ne disait rien. Le silence se fut pesant, étouffant, tout au long du vol qui nous ramenait à Marseille. Une fois arrivé à l’aéroport de Marseille, je m’empressais de récupérer mes bagages pour rentrer chez moi car le lendemain je serais dans un autre avion pour le Canada.
Arrivée chez moi, je défis et refis mes valises pour le lundi matin. Je finalisais mon départ quand je reçus un texto de Santiago qui me demandait de le rejoindre. Je me demandais si je devais le rejoindre ou pas. Finalement j’ai opté pour aller le voir, même si je savais que c’était l’unique et dernière fois que le verrais. Je suis donc allée le voir, une dernière fois, le cœur gros. Il m’accueillit avec un grand sourire, que je lui rendis, il était beau comme un dieu. Son regard ténébreux me faisait fondre. Je me jetai dans ses bras forts et je respirais son odeur. J’encadrais son visage de mes mains et je l’embrassais avec fougue. Notre étreinte dura une éternité mais ce fut trop court. Le lendemain je serais en route pour mon nouveau chez moi.
Deux jours après mon arrivée au Québec, j’avais emménagé dans « mon manoir ». il était comme je l’avais imaginé. Je m’empressais de tout aménager dans chaque pièce.
Les pièces étaient immenses, les plafonds étaient très hauts, les murs en pierre. A l’étage se trouvaient les chambres, et une salle de bains dans chacune.
Deux mois s’étaient écoulés depuis que je m’étais installée à Québec. Nous étions à quelques jours de Noël. Je fis mes achats, pas grand-chose, juste des cadeaux pour mon cousin, sa femme et ses enfants. En passant devant une boutique de couteaux, j’eus une idée. J’entrai à l’intérieur quand je tombai sur un magnifique objet, un couteau d’une finesse exquise. Je m’adressai au vendeur pour qu’il m’empaquette l’objet. A l’intérieur du papier cadeau, je glissai un petit mot pour Santiago, en lui disant que j’étais bien arrivée et que je pensais tout le temps à lui. Il me manquait terriblement. Je fourrai paquet dans mon sac, en me disant que j’aurais l’occasion de le donner à Santiago.
Ma vie au manoir était idyllique, je passais des jours magnifiques mais je ne comptais pas rester enfermée dans ma belle demeure. Je passais les fêtes de fin d’année avec mon cousin et sa famille.
Trois mois s’écoulèrent. Vint le jour de mon anniversaire. Mon cousin m’avait prié de venir le fêter chez eux mais je n’y comptais pas. Mon cousin insista et ce fut lui qui vint me chercher. Il était comme le frère que je n’avais jamais eu. Je le suivis dans la maison et dans l’entrée, mon cœur s’emballa. Je connaissais la silhouette, ce dos musclé, ce corps viril… J’ai cru que j’allais m’évanouir. Je fixai Santiago sans bouger sans prononcer un seul mot. Il s’avança et me prit dans ses bras. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi exprimer. Mes larmes se mirent à couler, je n’en revenais pas qu’il soit là devant moi. Je me blottie dans ses bras et n’en sortis que pour nous mettre à table. Nous avons discuté de tout et de rien. Je lui ai présenté mon cousin et sa famille. Pendant le repas, je ne réalisais toujours pas que Santiago était là avec moi, sur mon nouveau continent. Je m’excusai et me levai de table. Je me dirigeai vers la cuisine puis vers l’entrée, y pris mon sac. Avant de sortir de la maison je sortis le cadeau de mon sac que je déposai sur la console avec un mot à l’attention de Santiago. Je quittai la propriété et j’appelai un taxi mais je n’eus pas le temps car mon cousin était juste derrière moi et me pria de rentrer dans la maison. J’allai me rasseoir à table, mon cousin me sourit gentiment avec un clin d’œil. Je bouillais à l’intérieur. Comment étais-je tombée amoureuse d’un dieu vivant si ce n’est pour encore souffrir, et le laisser repartir vers un continent qui n’était plus le mien ?
Après ce repas de famille, je rentrai chez moi, dans mon manoir, accompagné de Santiago et de son sourire de conquérant. Arrivée dans mon havre de paix, je le laissai seul dans l’entrée, tandis que moi je montai à l’étage. Quand j’arrivai en haut, il était derrière moi. Il m’enlaça par la taille, je me laissais aller à son torse puissant. Il me souleva du sol et m’emporta vers ma chambre que je lui indiquais du doigt. Il me déposa sur le lit sans mot dire.
Je relevai la tête pour lui donner un baiser fougueux plein de tendresse.
Mystérieux manoir:
DE: Charlott: sam 04 oct 2014: 17h05:
Je me prénomme Tanny, je vis dans un village mais pour moi c’est un trou où les gens quand vous venez vivre sur leur territoire vous traitent de riches et d’étrangers.
Je suis née il y a vingt ans dans une ville bourgeoise où des artistes viennent habiter, se reposer, pour trouver la paix et se fondre dans la foule. Je regrette parfois que mes parents soient venus habiter ici.
Ici il n’y a pas grand-chose, quelques petites boutiques, deux grands magasins.
Un jour lors d’une manifestation de théâtre, j’ai fait la connaissance d’un homme, beau, brun, yeux noirs, cheveux mi-longs légèrement ondulés. Ne croyez pas que ce soit un coup de foudre, je n’y crois pas. J’ai simplement craqué sur ce mec. Mais, car il y a un mais, quand je l’ai rencontré, il était en couple.
Moi j’étais célibataire. Ce qui m’a frappée chez lui, c’était son insistance à me regarder, tout en étant avec sa copine. J’étais hyper gênée, je me sentais rougir des pieds à la racine des cheveux.
Ce petit manège a duré tout un week-end. Mais au fond de moi, je savais que jamais rien ne se passerait entre nous. Lui reprendrait sa vie et moi je savais que je partais au Canada. J’avais demandé une mutation à Québec, non loin de Laval où mon cousin habite avec sa femme et leurs enfants. Cela me donnait l’occasion de changer d’air, d’ambiance et surtout de collègues de travail. Mais ce qui allait le plus me manquer c’était bien entendu ma famille et mes amis. Pendant les vacances, j’avais pu partir pour prospecter et m’acheter une maison. La maison en question aurait pu être une simple maison comme on voit dans les séries américaines ou canadiennes… mais non la maison qui m’a fait craquée c’est un magnifique et mystérieux manoir. Là je peux vous dire que j’ai eu un véritable coup de foudre. Ce manoir a une particularité, il est situé sur une île privée au milieu d’un lac. Dans cette grande et somptueuse demeure, je vais pouvoir faire plein d’aménagements.
Mais avant que je parte pour le Canada, revenons sur l’homme sur lequel j’ai craqué. Il s’appelle Santiago et il est d’origine espagnole. Quand il parle le français, il est beau comme un Dieu, et il a un corps d’Apollon.
Après le week-end de notre rencontre, nous nous sommes revus mais bizarrement il était seul. Au fond de moi j’étais contente qu’il soit seul… Nous avons passé le week-end ensemble même si nous étions entourés d’amis.
Au fil des mois, nous nous sommes vus et notre amitié s’est renforcée. De mon côté, les sentiments ont commencé à se mélanger : l’amitié, l’amour… un amour plutôt fraternel. Pourtant dès qu’une fille approchait, mon regard se faisait agressif, méchant envers elle, tout en sachant qu’il n’y avait rien d’autre entre eux.
Nos gestes sont devenus progressivement plus tendre, plus sensuels. Un seul frôlement, ses bras qui me serrent, sa main à ma taille ou au creux de mes reins, un chuchotement à mon oreille et je m’enflammais.
Un jour que nous étions assis tous les deux côte à côte, parlant de tout et de rien, j’ai senti sa main se faufiler dans mon jean, effleurant ma petite culotte de coton et là je me suis laissée aller… Sa main continua son chemin et cette fois elle s’introduisit à l’intérieur du tissu sur mon mont de Vénus. Puis je me suis sentie flotter, happée par le brouillard qui obscurcissait mes yeux. Tout en continuant son exploration, il m’avait ôté mon jean. Nous nous sommes allongés et je lui ai enlevé son jean à mon tour, puis son tee-shirt et pour finir son boxer. Il sortit un préservatif, puis le glissa sur son sexe et en un tour de main il me pénétra en douceur. Il a fini par ôter mon tee-shirt et mon soutien-gorge, il était d’une douceur enfantine. Ses va-et-vient en moi étaient sensuels, tendres, magiques…
Quand je me suis réveillée, nous étions blottis l’un contre l’autre. Il dormait tendrement contre moi, je n’osais pas le réveiller. Mais soudain mon cœur marque un battement et se serra si fort que je n’arrivais plus à respirer. Je pensais à mon voyage pour le Canada là où m’attendait ma nouvelle vie. Pour ne pas le réveiller, je me suis dégagée de son étreinte, de son corps encore chaud, protecteur et de toute sa sensualité. Je me suis rhabillée en silence. Je ne voulais pas partir, j’étais déchirée entre rester ici ou partir à 10 000 kilomètres de lui. Je n’avais plus que quelques mois avant mon départ, il fallait que je lui parle, je le savais, même si cet instant avait magique et merveilleux. Santiago avait su me faire sentir femme. Après ce moment de plaisir et de volupté, je ne savais plus où j’étais.
Je l’ai embrassé tendrement sur la bouche et je suis partie.
Quelques minutes plus tard, je recevais un texto de lui disant que cet instant avait été bon et merveilleux. Je lui répondais à mon tour que ça avait été intemporel et sublime.
Les jours se sont écoulés ainsi que les nuits. Mon cœur se serrait au fur et à mesure que mon départ approchait. Mais je ne pouvais pas faire autrement, je devais partir pour recommencer à zéro. J’avais trop souffert et pour une fois que je rencontrais quelqu’un qui tenait vraiment à moi, il fallait que je le quitte.
Santiago et moi nous nous sommes revus avant mon départ, et je me suis décidée à lui parler, pour lui dire que je partais définitivement pour Québec, refaire ma vie. Il me répondit que je n’avais aucune famille là-bas mais je lui répondis à mon tour que j’avais mon cousin qui vivait là-bas avec sa famille et que je ne serai pas toute seule, et que mon étier me comblerait plus qu’ici. Il me prit la main et m’emmena chez lui. Nous y sommes restés tout un week-end avant mon départ. Nous ne sommes pas sortis. Nous avons fait l’amour tendrement, passionnément, sensuellement.
La semaine qui a suivi, nous sommes partis en Corse. Nous avons loué une magnifique maison au bord de la mer à Ajaccio. Je me suis offerte à lui corps et âme, comme lui s’est offert à moi. Pendant qu’il somnolait près de la piscine de la maison sur une chaise longue, j’entrepris de lui retirer son boxer. Santiago se mit à bouger mais ne se réveilla pas. Je me penchais vers son membre en érection et je me mis à le caresser et à le couvrir de baisers sensuels. Je vous laisse imaginer la suite… Pendant que nous étions en symbiose, je repensais à mon départ, je refoulais mes larmes… Je me suis détachée de lui et j’ai filé à la salle de bain en fermant la porte à clé. Je me suis engouffrée sous la douche. Santiago m a rejoint. L’eau chaude ruisselait sur nos peaux chauffées par le soleil. Nous étions tous les deux comme deux âmes sœurs collées l’une à l’autre.
Nous avons ensuite bouclé nos bagages avant de repartir le lendemain. Vers 5h00 du matin, j’ai pris mes bagages et j’ai laissé un mot avec « je t’aime » écrit dessus. Puis je suis partie en refermant la porte derrière moi.
Au moment où je m’engouffrai dans le taxi, Santiago arriva et se glissa sur la banquette à mes côtés et me prit la main et il ne la lâcha pas jusqu’à ce que nous soyons assis dans l’avion. Il me semblait que je rêvais. Santiago ne disait rien. Le silence se fut pesant, étouffant, tout au long du vol qui nous ramenait à Marseille. Une fois arrivé à l’aéroport de Marseille, je m’empressais de récupérer mes bagages pour rentrer chez moi car le lendemain je serais dans un autre avion pour le Canada.
Arrivée chez moi, je défis et refis mes valises pour le lundi matin. Je finalisais mon départ quand je reçus un texto de Santiago qui me demandait de le rejoindre. Je me demandais si je devais le rejoindre ou pas. Finalement j’ai opté pour aller le voir, même si je savais que c’était l’unique et dernière fois que le verrais. Je suis donc allée le voir, une dernière fois, le cœur gros. Il m’accueillit avec un grand sourire, que je lui rendis, il était beau comme un dieu. Son regard ténébreux me faisait fondre. Je me jetai dans ses bras forts et je respirais son odeur. J’encadrais son visage de mes mains et je l’embrassais avec fougue. Notre étreinte dura une éternité mais ce fut trop court. Le lendemain je serais en route pour mon nouveau chez moi.
Deux jours après mon arrivée au Québec, j’avais emménagé dans « mon manoir ». il était comme je l’avais imaginé. Je m’empressais de tout aménager dans chaque pièce.
Les pièces étaient immenses, les plafonds étaient très hauts, les murs en pierre. A l’étage se trouvaient les chambres, et une salle de bains dans chacune.
Deux mois s’étaient écoulés depuis que je m’étais installée à Québec. Nous étions à quelques jours de Noël. Je fis mes achats, pas grand-chose, juste des cadeaux pour mon cousin, sa femme et ses enfants. En passant devant une boutique de couteaux, j’eus une idée. J’entrai à l’intérieur quand je tombai sur un magnifique objet, un couteau d’une finesse exquise. Je m’adressai au vendeur pour qu’il m’empaquette l’objet. A l’intérieur du papier cadeau, je glissai un petit mot pour Santiago, en lui disant que j’étais bien arrivée et que je pensais tout le temps à lui. Il me manquait terriblement. Je fourrai paquet dans mon sac, en me disant que j’aurais l’occasion de le donner à Santiago.
Ma vie au manoir était idyllique, je passais des jours magnifiques mais je ne comptais pas rester enfermée dans ma belle demeure. Je passais les fêtes de fin d’année avec mon cousin et sa famille.
Trois mois s’écoulèrent. Vint le jour de mon anniversaire. Mon cousin m’avait prié de venir le fêter chez eux mais je n’y comptais pas. Mon cousin insista et ce fut lui qui vint me chercher. Il était comme le frère que je n’avais jamais eu. Je le suivis dans la maison et dans l’entrée, mon cœur s’emballa. Je connaissais la silhouette, ce dos musclé, ce corps viril… J’ai cru que j’allais m’évanouir. Je fixai Santiago sans bouger sans prononcer un seul mot. Il s’avança et me prit dans ses bras. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi exprimer. Mes larmes se mirent à couler, je n’en revenais pas qu’il soit là devant moi. Je me blottie dans ses bras et n’en sortis que pour nous mettre à table. Nous avons discuté de tout et de rien. Je lui ai présenté mon cousin et sa famille. Pendant le repas, je ne réalisais toujours pas que Santiago était là avec moi, sur mon nouveau continent. Je m’excusai et me levai de table. Je me dirigeai vers la cuisine puis vers l’entrée, y pris mon sac. Avant de sortir de la maison je sortis le cadeau de mon sac que je déposai sur la console avec un mot à l’attention de Santiago. Je quittai la propriété et j’appelai un taxi mais je n’eus pas le temps car mon cousin était juste derrière moi et me pria de rentrer dans la maison. J’allai me rasseoir à table, mon cousin me sourit gentiment avec un clin d’œil. Je bouillais à l’intérieur. Comment étais-je tombée amoureuse d’un dieu vivant si ce n’est pour encore souffrir, et le laisser repartir vers un continent qui n’était plus le mien ?
Après ce repas de famille, je rentrai chez moi, dans mon manoir, accompagné de Santiago et de son sourire de conquérant. Arrivée dans mon havre de paix, je le laissai seul dans l’entrée, tandis que moi je montai à l’étage. Quand j’arrivai en haut, il était derrière moi. Il m’enlaça par la taille, je me laissais aller à son torse puissant. Il me souleva du sol et m’emporta vers ma chambre que je lui indiquais du doigt. Il me déposa sur le lit sans mot dire.
Je relevai la tête pour lui donner un baiser fougueux plein de tendresse.
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Oh, bravo petite Charlott !
Incroyable l'imagination que tu as !
C'est une très belle histoire d'Amour passionnel, fougueux !
Tu mérites notre estime pour ce récit et je te souhaite que le rêve d'un homme aussi beau, sentimental que Santiago se trouve sur ton chemin..
Bravo
Il te faut continuer à écrire...
Que les rêves deviennent réalité !
Incroyable l'imagination que tu as !
C'est une très belle histoire d'Amour passionnel, fougueux !
Tu mérites notre estime pour ce récit et je te souhaite que le rêve d'un homme aussi beau, sentimental que Santiago se trouve sur ton chemin..
Bravo
Il te faut continuer à écrire...
Que les rêves deviennent réalité !
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Excuse moi, j'ai écrit trop vite : Tu m'as troublée !!!
Il faut lire "Je te souhaite qu'un homme aussi beau se trouve sur ton chemin (et pas un rêve !!)
Il faut lire "Je te souhaite qu'un homme aussi beau se trouve sur ton chemin (et pas un rêve !!)
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Merci beaucoup Charlott pour nous avoir livré ce très joli texte !
Sandr- Messages : 246
Points : 230
Date d'inscription : 28/08/2014
Age : 47
Localisation : Menucourt
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
Et bien, voilà, nous avions raison! Ce texte est très touchant et si tout le monde écrivait aussi mal que toi, ce serait du bonheur à lire!
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
RE: Mystérieux manoir (image inspiration):
DE: Charlott: lun 06 oct 2014: 19h01:
je vous remercie toutes cela me touche énormément,je suis sincère en vous disant ça:
Moi qui suis 1 fille quelconque,et a mes yeux pas très intéressant,moi je suis plutôt la bonne copine,l'amie, la confident.
voilà comme je me vois c tout:
merci beaucoup:
DE: Charlott: lun 06 oct 2014: 19h01:
je vous remercie toutes cela me touche énormément,je suis sincère en vous disant ça:
Moi qui suis 1 fille quelconque,et a mes yeux pas très intéressant,moi je suis plutôt la bonne copine,l'amie, la confident.
voilà comme je me vois c tout:
merci beaucoup:
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
Re: Image inspiratrice : Mystérieux manoir (archivage des textes )
RE: Mystérieux manoir (Image Inspiration):
DE: Charlott: le: mer 08 oct 2014: 12h25:
Le texte que j'ai mis sur le forum je vais le copier sur un cahier, mais selon ci je continue a copier des textes je l'ai métrais dans mon cahier:
Mais il faut que l'inspiration vienne ci elle ne vient pas je n'écrirai pas.
Dès fois g des images dans la tête et j'ai idées de scénarios mais je n'ai jamais d stylo sous la main; sauf la dernière fois au travail c'est venu tout seul et je me suis mis a écrire:
DE: Charlott: le: mer 08 oct 2014: 12h25:
Le texte que j'ai mis sur le forum je vais le copier sur un cahier, mais selon ci je continue a copier des textes je l'ai métrais dans mon cahier:
Mais il faut que l'inspiration vienne ci elle ne vient pas je n'écrirai pas.
Dès fois g des images dans la tête et j'ai idées de scénarios mais je n'ai jamais d stylo sous la main; sauf la dernière fois au travail c'est venu tout seul et je me suis mis a écrire:
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
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