Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
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Shadow27
Berangere
6 participants
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Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
Nouvelle image inspiratrice (mars 2016)
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Quelques mots... une émotion.. un rêve... des chimères... A vous d'écrire !
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Quelques mots... une émotion.. un rêve... des chimères... A vous d'écrire !
Re: Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
Ombres et chimères
Ou hallucinations
Des esprits qui s'avèrent
Etre imagination
Ombres et chimères
Revenants croyez-vous ?
Des âmes passagères
Viendraient nous voir chez nous
Ombres et chimères
C'est l'oeuvre d'un roman
Celui que l'on préfère
depuis la nuit des temps
coco
Ou hallucinations
Des esprits qui s'avèrent
Etre imagination
Ombres et chimères
Revenants croyez-vous ?
Des âmes passagères
Viendraient nous voir chez nous
Ombres et chimères
C'est l'oeuvre d'un roman
Celui que l'on préfère
depuis la nuit des temps
coco
cocochanel- Messages : 342
Points : 746
Date d'inscription : 31/12/2014
Re: Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
Ombres ou chimères
Qu'il y a t-il qui me désespère...?
Qu'il y a t-il qui me désespère...?
Shadow27- Messages : 170
Points : 152
Date d'inscription : 22/06/2014
Re: Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
Derrière les ombres évanescentes
Une silhouette opalescente
Ton regard... ton sourire ?
Peut-être qu'un souvenir...
J'erre dans les limbes obscures
Je croise des êtres sans figure
Est-ce toi
Devant moi ?
Peu à peu j'oublie ton nom, ton visage
Me reste de toi un lointain murmure
Lorsque ton souffle me susurre
Des je t'aime pour l'éternité
En bouquets de pluie serrés
Je continue de parler de toi au présent
Car même dans ma bulle d'argent
La mort a gommé les traces du temps.
Une silhouette opalescente
Ton regard... ton sourire ?
Peut-être qu'un souvenir...
J'erre dans les limbes obscures
Je croise des êtres sans figure
Est-ce toi
Devant moi ?
Peu à peu j'oublie ton nom, ton visage
Me reste de toi un lointain murmure
Lorsque ton souffle me susurre
Des je t'aime pour l'éternité
En bouquets de pluie serrés
Je continue de parler de toi au présent
Car même dans ma bulle d'argent
La mort a gommé les traces du temps.
Re: Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
Ombres qui bouge
Fantômes à nos trousses
Attention ! attention !
Peut-être juste halliucination
Fantômes à nos trousses
Attention ! attention !
Peut-être juste halliucination
cocochanel- Messages : 342
Points : 746
Date d'inscription : 31/12/2014
Re: Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
De très beaux poèmes !
Luna-Pearl- Messages : 404
Points : 380
Date d'inscription : 30/05/2014
Re: Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
Je ne suis pas venue depuis longtemps et je découvre vos beaux poèmes...
Pour ma part, voici ce que m'a inspiré cette image :
Une autre route :
Il était fatigué. Tellement fatigué… Garder ses yeux ouverts devenait de plus en plus difficile, bouger était impossible. Le sang coulait goutte à goutte de la blessure qu’il avait au flanc, cette blessure ajoutée à toutes les autres et qui l’empêchait de bouger. La brume rampait sur le champ de bataille, cachant les corps déchiquetés par les obus. Il aurait aimé revoir un arbre, une fleur, un brin d’herbe, mais les bombardements avaient transformé la plaine riante et les forêts touffues en un lieu désolé où ne régnait que la mort.
Pourquoi était-il là ? Il ne savait plus… L’ordre de mobilisation était arrivé, il était parti la fleur au fusil pour une guerre qui ne devait durer que quelques semaines, quelques mois au pire, mais cela faisait quatre ans à présent qu’il pataugeait dans la boue glaciale des tranchées. Il avait perdu tant de ses camarades…
Ses paupières se baissèrent un instant pour cacher ses larmes, puis il les rouvrit pour regarder le ciel une dernière fois. Un ciel sali par la fumée des combats, un ciel où le bruit des bombes avait remplacé le chant des oiseaux. Ses pensées devenaient de plus en plus erratiques. Il se prit à songer à ce soldat ennemi blessé qu’il avait un jour croisé, ce soldat qui avait à peine son âge et qui saignait d’une plaie à la cuisse. Il l’avait regardé un long moment, le fusil pointé sur son cœur, puis il avait lentement baissé son arme et s’était approché pour le soigner. Ce jour-là, ils n’avaient été que deux garçons de vingt ans perdus dans un conflit qu’ils ne comprenaient pas et qui voulaient seulement vivre.
J’espère que tu t’en es sorti, toi, au moins. Ma route à moi s’arrête ici.
Il n’en pouvait plus de lutter. Doucement, il ouvrit ses doigts crispés sur le canon de son fusil et s’abandonna au néant.
Ce fut une main fraîche sur son front qui le réveilla. Surpris, il ouvrit les yeux et distingua une silhouette à ses côtés. Une jeune fille aux longs cheveux châtain clair et aux prunelles bleues pleines de douceur, vêtue d’une robe longue blanche.
— Que fais-tu ici ? murmura-t-il avec effort. Tu vas te faire tuer…
— Ne t’inquiète pas pour moi, je ne risque rien. Je suis venue te chercher.
— Me chercher ?
— Ta route terrestre s’achève ici, soldat, tu le sais bien.
— Je ne veux pas mourir avant d’avoir vécu.
— Je sais. C’est pour ça que je suis ici, pour t’offrir une autre vie. Et regarde, je ne suis pas venue seule.
Le blessé tourna légèrement la tête et vit une autre silhouette, plus grande, plus musclée. Une brève lueur de reconnaissance traversa son regard presque éteint et un sourire illumina ses lèvres craquelées.
— Tu t’en es sorti !
— Non, fit le soldat blond en s’agenouillant à côté de lui et en lui prenant la main. D’autres que toi sont arrivés et eux ont tiré.
— Je suis désolé.
— Ne le sois pas. Elle m’a emmené avec elle et je suis devenu autre.
— Autre ?
Plutôt que de répondre, il déploya doucement des ailes dorées dans son dos tout en prenant la main du mourant.
— Je l’aide à guider les âmes vers leur destinée.
— Je ne comprends pas…
— Je suis un Ange de Justice, intervint la jeune fille en ouvrant à son tour ses ailes irisées. Mon rôle est de juger les âmes des morts pour les guider vers la paix ou vers leur châtiment. Mais parfois sur mon chemin je rencontre des âmes assez belles et assez fortes pour m’aider dans mon labeur. Tous les deux êtes l’une d’entre elles. Ce n’est pas tous les jours facile, car certaines âmes résistent et se battent. Mais je ne t’impose rien, tu peux choisir de me suivre ou de partir.
Le blessé tourna difficilement la tête vers l’ange qui ne lui avait pas lâché la main.
— Nous serions ensemble ?
— Si vous le désirez, répondit la jeune fille.
— Alors, emmène-moi, fit-il en rassemblant ses forces pour serrer les doigts de celui qu’il avait un jour tenté de sauver.
Il se sentit devenir léger tandis que la douleur le quittait peu à peu. De minuscules petites créatures tourbillonnaient autour de lui, l’entraînant loin du sang et des larmes…
Debout devant la fenêtre, il regardait pensivement le jardin en contrebas. Il sut tout de suite lorsque son compagnon le rejoignit sur le balcon intérieur et se poussa pour lui faire une place. Il passa un bras autour de la taille de l’ange blond pour l’attirer contre lui.
— C’était dur ?
— Oui. Une âme laide et vile.
— C’est fini, maintenant. Tu es avec moi.
— Il n’y a nulle part ailleurs où je voudrais être.
Les ailes noires se déployèrent pour enfermer l’ange blond dans une étreinte toute en douceur et en tendresse. Celui qui fut jadis un soldat blessé au bord d’un chemin se retourna pour souder ses lèvres à celles du soldat ennemi qui tenta un jour de le sauver, tandis que les ailes sombres l’enveloppaient de leur chaleur…
Pour ma part, voici ce que m'a inspiré cette image :
Une autre route :
Il était fatigué. Tellement fatigué… Garder ses yeux ouverts devenait de plus en plus difficile, bouger était impossible. Le sang coulait goutte à goutte de la blessure qu’il avait au flanc, cette blessure ajoutée à toutes les autres et qui l’empêchait de bouger. La brume rampait sur le champ de bataille, cachant les corps déchiquetés par les obus. Il aurait aimé revoir un arbre, une fleur, un brin d’herbe, mais les bombardements avaient transformé la plaine riante et les forêts touffues en un lieu désolé où ne régnait que la mort.
Pourquoi était-il là ? Il ne savait plus… L’ordre de mobilisation était arrivé, il était parti la fleur au fusil pour une guerre qui ne devait durer que quelques semaines, quelques mois au pire, mais cela faisait quatre ans à présent qu’il pataugeait dans la boue glaciale des tranchées. Il avait perdu tant de ses camarades…
Ses paupières se baissèrent un instant pour cacher ses larmes, puis il les rouvrit pour regarder le ciel une dernière fois. Un ciel sali par la fumée des combats, un ciel où le bruit des bombes avait remplacé le chant des oiseaux. Ses pensées devenaient de plus en plus erratiques. Il se prit à songer à ce soldat ennemi blessé qu’il avait un jour croisé, ce soldat qui avait à peine son âge et qui saignait d’une plaie à la cuisse. Il l’avait regardé un long moment, le fusil pointé sur son cœur, puis il avait lentement baissé son arme et s’était approché pour le soigner. Ce jour-là, ils n’avaient été que deux garçons de vingt ans perdus dans un conflit qu’ils ne comprenaient pas et qui voulaient seulement vivre.
J’espère que tu t’en es sorti, toi, au moins. Ma route à moi s’arrête ici.
Il n’en pouvait plus de lutter. Doucement, il ouvrit ses doigts crispés sur le canon de son fusil et s’abandonna au néant.
Ce fut une main fraîche sur son front qui le réveilla. Surpris, il ouvrit les yeux et distingua une silhouette à ses côtés. Une jeune fille aux longs cheveux châtain clair et aux prunelles bleues pleines de douceur, vêtue d’une robe longue blanche.
— Que fais-tu ici ? murmura-t-il avec effort. Tu vas te faire tuer…
— Ne t’inquiète pas pour moi, je ne risque rien. Je suis venue te chercher.
— Me chercher ?
— Ta route terrestre s’achève ici, soldat, tu le sais bien.
— Je ne veux pas mourir avant d’avoir vécu.
— Je sais. C’est pour ça que je suis ici, pour t’offrir une autre vie. Et regarde, je ne suis pas venue seule.
Le blessé tourna légèrement la tête et vit une autre silhouette, plus grande, plus musclée. Une brève lueur de reconnaissance traversa son regard presque éteint et un sourire illumina ses lèvres craquelées.
— Tu t’en es sorti !
— Non, fit le soldat blond en s’agenouillant à côté de lui et en lui prenant la main. D’autres que toi sont arrivés et eux ont tiré.
— Je suis désolé.
— Ne le sois pas. Elle m’a emmené avec elle et je suis devenu autre.
— Autre ?
Plutôt que de répondre, il déploya doucement des ailes dorées dans son dos tout en prenant la main du mourant.
— Je l’aide à guider les âmes vers leur destinée.
— Je ne comprends pas…
— Je suis un Ange de Justice, intervint la jeune fille en ouvrant à son tour ses ailes irisées. Mon rôle est de juger les âmes des morts pour les guider vers la paix ou vers leur châtiment. Mais parfois sur mon chemin je rencontre des âmes assez belles et assez fortes pour m’aider dans mon labeur. Tous les deux êtes l’une d’entre elles. Ce n’est pas tous les jours facile, car certaines âmes résistent et se battent. Mais je ne t’impose rien, tu peux choisir de me suivre ou de partir.
Le blessé tourna difficilement la tête vers l’ange qui ne lui avait pas lâché la main.
— Nous serions ensemble ?
— Si vous le désirez, répondit la jeune fille.
— Alors, emmène-moi, fit-il en rassemblant ses forces pour serrer les doigts de celui qu’il avait un jour tenté de sauver.
Il se sentit devenir léger tandis que la douleur le quittait peu à peu. De minuscules petites créatures tourbillonnaient autour de lui, l’entraînant loin du sang et des larmes…
Debout devant la fenêtre, il regardait pensivement le jardin en contrebas. Il sut tout de suite lorsque son compagnon le rejoignit sur le balcon intérieur et se poussa pour lui faire une place. Il passa un bras autour de la taille de l’ange blond pour l’attirer contre lui.
— C’était dur ?
— Oui. Une âme laide et vile.
— C’est fini, maintenant. Tu es avec moi.
— Il n’y a nulle part ailleurs où je voudrais être.
Les ailes noires se déployèrent pour enfermer l’ange blond dans une étreinte toute en douceur et en tendresse. Celui qui fut jadis un soldat blessé au bord d’un chemin se retourna pour souder ses lèvres à celles du soldat ennemi qui tenta un jour de le sauver, tandis que les ailes sombres l’enveloppaient de leur chaleur…
Re: Ombres et chimères (image inspiratrice mars 2016)
Ange blanc ou ange noir
A l'aube du désespoir
J'implore la dame du néant
Vêtue de blanc
Qui me délivrera de ma peine
Qui me gangrène...
A l'aube du désespoir
J'implore la dame du néant
Vêtue de blanc
Qui me délivrera de ma peine
Qui me gangrène...
Smoothy- Messages : 339
Points : 321
Date d'inscription : 04/06/2014
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