Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
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Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Nouvelle image inspiratrice avril 2015
Nouvelle image, nouvelles idées, nouvelles émotions ! Vous avez tout le mois d'avril pour laisser libre cours à votre imagination et à vos sentiments, pour vous exprimer sur cette image en écrivant une phrase ou pourquoi pas un petit texte !
On peut commencer par citer des mots en vrac (mots qui viennent naturellement à l'esprit au premier regard de l'image).
Nouvelle image, nouvelles idées, nouvelles émotions ! Vous avez tout le mois d'avril pour laisser libre cours à votre imagination et à vos sentiments, pour vous exprimer sur cette image en écrivant une phrase ou pourquoi pas un petit texte !
On peut commencer par citer des mots en vrac (mots qui viennent naturellement à l'esprit au premier regard de l'image).
Dernière édition par Berangere le Ven 1 Mai - 19:12, édité 1 fois
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
A livre ouvert
Je t'ai ouvert mon coeur
Mais tu n'as pas trouvé la clé
En vain j'ai cherché le bonheur
Pour atteindre la félicité
Mon âme reste blessée
Enchaînée à tout à jamais
Je me suis laissée charmer,
Prendre dans tes filets
Contusion d'un amour
Aux reflets bleuis
Par tant d'amertume
Et meurtri aussi
Captive de mes illusions
Prisonnière de ma déraison
J'ai rêvé
Divagué
Pensé
Renié...
J'ai voulu penser
Espérer
M'endormir
Mourir...
Par hasard j'ai relevé la tête
Tendu le bras vers la bibliothèque...
J'ai ouvert un livre relié
Et compris alors le sens
Du mot liberté...
Velin de cuir moiré
Sceau de ma destinée
La clé de mes espérances
Sur ces pages blanches.
Je t'ai ouvert mon coeur
Mais tu n'as pas trouvé la clé
En vain j'ai cherché le bonheur
Pour atteindre la félicité
Mon âme reste blessée
Enchaînée à tout à jamais
Je me suis laissée charmer,
Prendre dans tes filets
Contusion d'un amour
Aux reflets bleuis
Par tant d'amertume
Et meurtri aussi
Captive de mes illusions
Prisonnière de ma déraison
J'ai rêvé
Divagué
Pensé
Renié...
J'ai voulu penser
Espérer
M'endormir
Mourir...
Par hasard j'ai relevé la tête
Tendu le bras vers la bibliothèque...
J'ai ouvert un livre relié
Et compris alors le sens
Du mot liberté...
Velin de cuir moiré
Sceau de ma destinée
La clé de mes espérances
Sur ces pages blanches.
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Très beau texte, Bérangère. J'aime beaucoup !
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
très beau texte
cocochanel- Messages : 342
Points : 746
Date d'inscription : 31/12/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
La clef du mystère
La clef du mystère
Se trouve à l’intérieur
A lire pour satisfaire
Nos amis les lecteurs
La clef du mystère
Suspens avez vous peur ?
Mais que pourrait-on faire
Évitons les frayeurs
La clef du mystère
De page en page nourrit le lecteur
Une histoire étrange va plaire
Soyons de bonne humeur
La clef du mystère
Va s'ouvrir sur l'amour
Ce n'est plus un mystère
Ils s'aimeront toujours .
La clef du mystère
Se trouve à l’intérieur
A lire pour satisfaire
Nos amis les lecteurs
La clef du mystère
Suspens avez vous peur ?
Mais que pourrait-on faire
Évitons les frayeurs
La clef du mystère
De page en page nourrit le lecteur
Une histoire étrange va plaire
Soyons de bonne humeur
La clef du mystère
Va s'ouvrir sur l'amour
Ce n'est plus un mystère
Ils s'aimeront toujours .
cocochanel- Messages : 342
Points : 746
Date d'inscription : 31/12/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Quel joli ton poème Cocochanel
Jundow- Messages : 82
Points : 88
Date d'inscription : 31/03/2015
Age : 35
Localisation : Gilly
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
ben merci poète
cocochanel- Messages : 342
Points : 746
Date d'inscription : 31/12/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Jolis textes les filles! Le mien est en cours d'écriture, je vais le lier à l'inspiration musicale du mois
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
RE: Image inspiratrice (Avril 2015):
DE: charlott: Dim 05 Avr 2015: 1h30:
Les filles vos textes sont magnifiques; vraiment très beaux:
DE: charlott: Dim 05 Avr 2015: 1h30:
Les filles vos textes sont magnifiques; vraiment très beaux:
Charlott- Messages : 437
Points : 419
Date d'inscription : 15/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Oui, merci à tous mes camarades de jeu pour ces beaux textes !
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Chaque livre détient une clé du savoir et de la connaissance...
Alors, vite prenez un livre ! Vous y trouverez un trésor...
Alors, vite prenez un livre ! Vous y trouverez un trésor...
Smoothy- Messages : 339
Points : 321
Date d'inscription : 04/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Son père lui avait toujours interdit de toucher aux livres anciens qui trônaient sur les étagères de la bibliothèque. Ils étaient précieux. Ils étaient fragiles. Trop précieux, trop fragiles pour qu'on laisse n'importe qui les manipuler. Surtout elle, si maladroite, si peu soigneuse ! Énora trouvaient ces livres anciens fascinants, mais inutiles, et ne comprenait pas l'intérêt de posséder des livres et de ne jamais les sortir des rayonnages. Elle avait bien tenté, à une ou deux reprises, d'en attraper un pour y jeter un coup d'oeil, mais à chaque fois, elle s'était fait surprendre avant de véritablement se plonger dans l'ouvrage choisi au hasard.
Les choses allaient changer, cependant : son père avait fait appel à un expert en langues anciennes afin qu'il l'aide à traduire certains de ces documents. Énora espérait obtenir l'autorisation de regarder de plus près les merveilleux incunables. Encore faudrait-il que la jeune fille parviennent à se concentrer. Depuis quelques jours, elle entendait des murmures incessants.
« Viens à moi » chuchotait une voix presque imperceptible. Interrogés, les membres de sa famille avaient nié entendre ces trois mots. Énora avait vite cessé d'en parler, de crainte d'inquiéter les siens. La jeune fille tentait d'ignorer cet appel étrange, mais ce dernier se faisait lancinant, insistant. « Viens à moi », répétait la voix dans un souffle. Rien ne semblait pouvoir la faire taire. Elle hantait Énora, jour et nuit, la privant de sommeil. Épuisée, la jeune fille avait les yeux cernés. Ce soir-là, elle monta se coucher tôt et sombra dans un sommeil agité sitôt sa tête posée sur l'oreiller.
Bien des heures plus tard, elle rouvrit les yeux. À sa grande stupeur, elle ne se trouvait plus dans son lit, ni même dans sa chambre. Ses pas l'avaient conduite dans la bibliothèque. Comment était-elle arrivée là ? Jamais encore Énora n'avait souffert de somnambulisme ! Pourtant, elle se tenait au milieu de la bibliothèque et n'avait aucun souvenir d'avoir quitté son lit pour venir dans cette pièce. La voix dans son esprit se faisait plus forte, plus pressante. « Viens à moi ». Énora hésita, partagée entre l'envie de tourner les talons pour se réfugier dans sa chambre, familière, rassurante, et la curiosité emplie de crainte qui faisait courir des frissons sur sa peau.
Un pas. Un autre. Lentement, la jeune fille s'avança vers une étagère et elle fut récompensée par l'étrange sensation de rendre la voix heureuse. « Viens à moi, oui, viens à moi », dit celle-ci, et Énora aurait pu jurer qu'elle souriait en prononçant ces mots.
Soigneusement alignés, les livres reliées de cuir se ressemblaient tous. Pourtant, Énora fut attirée, irrésistiblement, par l'un d'entre eux. Elle le prit avec précaution, le cœur battant, et le contempla.
—Comme c'est étrange, murmura la jeune fille pour elle-même. Je vois le moindre détail de ce livre alors que la pièce est plongée dans le noir.
Rêvait-elle ? Énora se pinça, grimaça. Elle était bel et bien éveillée. La jeune fille reporta son attention sur le livre qu'elle tenait à deux mains. C'était un ouvrage lourd, épais. La couverture était en cuir, un cuir luisant parcouru de motifs dont elle pouvait suivre le relief du bout des doigts. « Le livre de Morrigan », déchiffra la jeune fille. Une nouvelle fois, Énora s'étonna : les mots étaient manifestement écrits dans une langue étrangère, pourtant elle les déchiffrait avec autant de facilité que si le titre avait été écrit en français.
La voix dans sa tête s'était tue. Elle s'éleva à nouveau, si proche qu'Énora regarda autour d'elle, persuadée qu'elle allait trouver quelqu'un à ses côtés. « Lis-moi. Donne-moi vie ». Comment résister à une telle demande ? Énora mourrait d'envie de découvrir ce que le livre contenait de si extraordinaire. Fébrile, la jeune fille posa l'ouvrage sur une petite table et l'ouvrit. Une exclamation étouffée lui échappa.
— Ça par exemple !
Le livre était creux. Les pages, collées les unes aux autres, avaient été évidées en leur centre afin de ménager un petit espace, dans lequel trois clefs anciennes, ouvragées, reposaient.
Énora passa un doigt tremblant sur les clefs, s'attendant presque à les voir disparaître. Quel était ce mystère ? Une nouvelle fois, la jeune fille se demanda si elle n'était pas en train de rêver.
L'une des clefs paraissait plus brillante que les deux autres. Énora s'en saisit et sentit comme une douce chaleur l'envahir, remontant du bout de ses doigts pour se répandre ensuite dans tout son corps. La clef luisait doucement, émettant une lumière sur la peau de la jeune fille.
— Libère-moi, chuchota la voix.
— Comment ? se surprit à répondre Énora
— Ouvre la porte du temps.
Le livre se referma dans un claquement sonore, faisant sursauter la jeune fille. Ses yeux s'écarquillèrent en découvrant la couverture. Là où, quelques instants auparavant, s'entrelaçaient des signes étranges, se trouvait à présent ce qui ressemblait étrangement à une serrure. Énora regarda alternativement la clef et le livre. Cela semblait si évident... Comme mue d'une volonté propre, la main de la jeune fille s'avança et elle inséra la clef. Celle-ci s'adaptait parfaitement. Énora la fit pivoter, un déclic se produisit et la jeune fille se sentit soudain aspirée par un vent tourbillonnant. Elle voulut crier, lutter, mais le tumulte était tel que sa voix se perdit dans le fracas du vent. Son corps lui parut lourd, ses gestes comme ralentis. Elle avait perdu ses repères, ne savait plus où elle se trouvait, les tourbillons qui la cernaient lui masquant son environnement.
— À l'aide ! hurla-t-elle.
Elle se sentait tomber, une chute vertigineuse qui dura si longtemps qu'elle eut le temps de se demander, horrifiée, si l'atterrissage serait douloureux.
Tout cessa brusquement. Il n'y avait plus de bruit, hormis son souffle précipité, entrecoupé de sanglots.
Je posterai la suite dans la catégorie Musique inspiratrice dans la soirée
Les choses allaient changer, cependant : son père avait fait appel à un expert en langues anciennes afin qu'il l'aide à traduire certains de ces documents. Énora espérait obtenir l'autorisation de regarder de plus près les merveilleux incunables. Encore faudrait-il que la jeune fille parviennent à se concentrer. Depuis quelques jours, elle entendait des murmures incessants.
« Viens à moi » chuchotait une voix presque imperceptible. Interrogés, les membres de sa famille avaient nié entendre ces trois mots. Énora avait vite cessé d'en parler, de crainte d'inquiéter les siens. La jeune fille tentait d'ignorer cet appel étrange, mais ce dernier se faisait lancinant, insistant. « Viens à moi », répétait la voix dans un souffle. Rien ne semblait pouvoir la faire taire. Elle hantait Énora, jour et nuit, la privant de sommeil. Épuisée, la jeune fille avait les yeux cernés. Ce soir-là, elle monta se coucher tôt et sombra dans un sommeil agité sitôt sa tête posée sur l'oreiller.
Bien des heures plus tard, elle rouvrit les yeux. À sa grande stupeur, elle ne se trouvait plus dans son lit, ni même dans sa chambre. Ses pas l'avaient conduite dans la bibliothèque. Comment était-elle arrivée là ? Jamais encore Énora n'avait souffert de somnambulisme ! Pourtant, elle se tenait au milieu de la bibliothèque et n'avait aucun souvenir d'avoir quitté son lit pour venir dans cette pièce. La voix dans son esprit se faisait plus forte, plus pressante. « Viens à moi ». Énora hésita, partagée entre l'envie de tourner les talons pour se réfugier dans sa chambre, familière, rassurante, et la curiosité emplie de crainte qui faisait courir des frissons sur sa peau.
Un pas. Un autre. Lentement, la jeune fille s'avança vers une étagère et elle fut récompensée par l'étrange sensation de rendre la voix heureuse. « Viens à moi, oui, viens à moi », dit celle-ci, et Énora aurait pu jurer qu'elle souriait en prononçant ces mots.
Soigneusement alignés, les livres reliées de cuir se ressemblaient tous. Pourtant, Énora fut attirée, irrésistiblement, par l'un d'entre eux. Elle le prit avec précaution, le cœur battant, et le contempla.
—Comme c'est étrange, murmura la jeune fille pour elle-même. Je vois le moindre détail de ce livre alors que la pièce est plongée dans le noir.
Rêvait-elle ? Énora se pinça, grimaça. Elle était bel et bien éveillée. La jeune fille reporta son attention sur le livre qu'elle tenait à deux mains. C'était un ouvrage lourd, épais. La couverture était en cuir, un cuir luisant parcouru de motifs dont elle pouvait suivre le relief du bout des doigts. « Le livre de Morrigan », déchiffra la jeune fille. Une nouvelle fois, Énora s'étonna : les mots étaient manifestement écrits dans une langue étrangère, pourtant elle les déchiffrait avec autant de facilité que si le titre avait été écrit en français.
La voix dans sa tête s'était tue. Elle s'éleva à nouveau, si proche qu'Énora regarda autour d'elle, persuadée qu'elle allait trouver quelqu'un à ses côtés. « Lis-moi. Donne-moi vie ». Comment résister à une telle demande ? Énora mourrait d'envie de découvrir ce que le livre contenait de si extraordinaire. Fébrile, la jeune fille posa l'ouvrage sur une petite table et l'ouvrit. Une exclamation étouffée lui échappa.
— Ça par exemple !
Le livre était creux. Les pages, collées les unes aux autres, avaient été évidées en leur centre afin de ménager un petit espace, dans lequel trois clefs anciennes, ouvragées, reposaient.
Énora passa un doigt tremblant sur les clefs, s'attendant presque à les voir disparaître. Quel était ce mystère ? Une nouvelle fois, la jeune fille se demanda si elle n'était pas en train de rêver.
L'une des clefs paraissait plus brillante que les deux autres. Énora s'en saisit et sentit comme une douce chaleur l'envahir, remontant du bout de ses doigts pour se répandre ensuite dans tout son corps. La clef luisait doucement, émettant une lumière sur la peau de la jeune fille.
— Libère-moi, chuchota la voix.
— Comment ? se surprit à répondre Énora
— Ouvre la porte du temps.
Le livre se referma dans un claquement sonore, faisant sursauter la jeune fille. Ses yeux s'écarquillèrent en découvrant la couverture. Là où, quelques instants auparavant, s'entrelaçaient des signes étranges, se trouvait à présent ce qui ressemblait étrangement à une serrure. Énora regarda alternativement la clef et le livre. Cela semblait si évident... Comme mue d'une volonté propre, la main de la jeune fille s'avança et elle inséra la clef. Celle-ci s'adaptait parfaitement. Énora la fit pivoter, un déclic se produisit et la jeune fille se sentit soudain aspirée par un vent tourbillonnant. Elle voulut crier, lutter, mais le tumulte était tel que sa voix se perdit dans le fracas du vent. Son corps lui parut lourd, ses gestes comme ralentis. Elle avait perdu ses repères, ne savait plus où elle se trouvait, les tourbillons qui la cernaient lui masquant son environnement.
— À l'aide ! hurla-t-elle.
Elle se sentait tomber, une chute vertigineuse qui dura si longtemps qu'elle eut le temps de se demander, horrifiée, si l'atterrissage serait douloureux.
Tout cessa brusquement. Il n'y avait plus de bruit, hormis son souffle précipité, entrecoupé de sanglots.
Je posterai la suite dans la catégorie Musique inspiratrice dans la soirée
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
On a envie de savoir la suite ! C'est très bien de lier les deux rubriques !
Luna-Pearl- Messages : 404
Points : 380
Date d'inscription : 30/05/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Merci Luna-Pearl. l'idée s'est imposée d'elle-même, va savoir pourquoi!
La suite est ici : musique inspiratrice
La suite est ici : musique inspiratrice
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Et si je te donnais un peu plus des couvertures? Resterais-tu un peu plus longtemps?
Ou dois-tu partir pour des aventures sans début ni fin? Beaucoup trop loin de moi, à mon grand désarroi.
Je devine à ta respiration qui va en accélérant que tu te réveilles.
Mais si je te donnais un peu plus des couvertures, resterais-tu un peu plus longtemps?
Je te lirai des contes. Tous tes préférés. On partira ensemble à la recherche de la méchante sorcière et de la mystérieuse clé. Oui, celle que tu cherches depuis longtemps. Celle capable d'ouvrir les portes d'un autre monde.
Tu es une rêveuse tu sais? Tu rêves éveillée. Pourtant, tu es si paisible en dormant.
J'effleure la peau nue de ton épaule qui me répond en frissonnant.
Je remonte les couvertures sur toi, pour que tu restes un peu plus longtemps.
J'aimerai que tu découvres, dans l'un de tes voyages, que tu n'as pas besoin de voyager pour vivre. Sens comment ton cœur bat quand je murmure ton prénom. Comment ton sourire s'élargit en me découvrant à tes côtés. Tu n'as pas besoin de courir pour sentir ta respiration s'emballer.
Mais déjà tes yeux bien ouverts m'oublient momentanément. Ton regard se perd dans l'immensité des collines que tu admires par la fenêtre. Je vois tes ailes se déployer pour t'emmener à la conquête de nouveaux mystères.
Peut-être si je te donnais un peu plus des couvertures, resterais-tu un peu plus longtemps.
Tu te lèves, et je te laisse faire. Parce que je sais que ce n'est pas juste. Tu as le droit de te trouver.
Un jour j'écrirais une histoire. Tu sera l’héroïne. Je te ferai dormir éternellement dans ce lit, paresseuse et belle, et ce sera moi celui que ta vie attendra. Je détiendrais la clé de toutes tes interrogations, comme tu détiens la clé de toutes mes plus belles émotions. Je serais ton mystère, comme tu es le mien.
Mais pour le moment, je te laisse aller chercher le tien.
Les couvertures sont tièdes à présent. Elles savent que tu ne resteras pas un peu plus longtemps.
Une cuillère le matin d'amour pour illuminer chaque jour.
-Gih
Ou dois-tu partir pour des aventures sans début ni fin? Beaucoup trop loin de moi, à mon grand désarroi.
Je devine à ta respiration qui va en accélérant que tu te réveilles.
Mais si je te donnais un peu plus des couvertures, resterais-tu un peu plus longtemps?
Je te lirai des contes. Tous tes préférés. On partira ensemble à la recherche de la méchante sorcière et de la mystérieuse clé. Oui, celle que tu cherches depuis longtemps. Celle capable d'ouvrir les portes d'un autre monde.
Tu es une rêveuse tu sais? Tu rêves éveillée. Pourtant, tu es si paisible en dormant.
J'effleure la peau nue de ton épaule qui me répond en frissonnant.
Je remonte les couvertures sur toi, pour que tu restes un peu plus longtemps.
J'aimerai que tu découvres, dans l'un de tes voyages, que tu n'as pas besoin de voyager pour vivre. Sens comment ton cœur bat quand je murmure ton prénom. Comment ton sourire s'élargit en me découvrant à tes côtés. Tu n'as pas besoin de courir pour sentir ta respiration s'emballer.
Mais déjà tes yeux bien ouverts m'oublient momentanément. Ton regard se perd dans l'immensité des collines que tu admires par la fenêtre. Je vois tes ailes se déployer pour t'emmener à la conquête de nouveaux mystères.
Peut-être si je te donnais un peu plus des couvertures, resterais-tu un peu plus longtemps.
Tu te lèves, et je te laisse faire. Parce que je sais que ce n'est pas juste. Tu as le droit de te trouver.
Un jour j'écrirais une histoire. Tu sera l’héroïne. Je te ferai dormir éternellement dans ce lit, paresseuse et belle, et ce sera moi celui que ta vie attendra. Je détiendrais la clé de toutes tes interrogations, comme tu détiens la clé de toutes mes plus belles émotions. Je serais ton mystère, comme tu es le mien.
Mais pour le moment, je te laisse aller chercher le tien.
Les couvertures sont tièdes à présent. Elles savent que tu ne resteras pas un peu plus longtemps.
Une cuillère le matin d'amour pour illuminer chaque jour.
-Gih
Gih- Messages : 95
Points : 93
Date d'inscription : 04/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Merci Berangere, ça fait plaisir! Je me régale avec les défis de l'Antre des Mots.
Gih- Messages : 95
Points : 93
Date d'inscription : 04/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Moi aussi, Gih, je viens de lire ton texte. Très beau ! Quelle imaginatio
Babou- Messages : 1095
Points : 1067
Date d'inscription : 02/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Je suis toujours tellement surprise de voir la variété des textes qui ressortent de ces défis! Bravo Gih!
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Merci beaucoup! Et en effet, d'une image il y a tout un tas d’idées différentes qui peuvent surgir. La preuve dans tous ces magnifiques textes.
Gih- Messages : 95
Points : 93
Date d'inscription : 04/06/2014
Re: Image inspiratrice (avril 2015) : La clé des livres...
Bravo à toi Gih, ton texte est superbe, poétique même
Jundow- Messages : 82
Points : 88
Date d'inscription : 31/03/2015
Age : 35
Localisation : Gilly
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