Archivage des poèmes collectifs de la rubrique "Rue de la poésie"
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Archivage des poèmes collectifs de la rubrique "Rue de la poésie"
Pour le plaisir des yeux et de l'esprit, voici les poèmes élaborés en commun à partir d'un thème donné.
La force des mots, la pureté des émotions...
Bonne lecture.
La force des mots, la pureté des émotions...
Bonne lecture.
Dernière édition par Berangere le Jeu 22 Jan - 18:27, édité 3 fois
Sommeil
Les yeux clos, le visage paré de douceur
La Sublime, alanguie, de ses lèvres en coeur
Susurre en un soupir, souffle musical...
Penthotal sucré sur ses lèvres engourdies ,
Elle emporte, dans ses songes, un cri de vie,
Terrible mélodie sage et brutale....
Lui reviennent en mémoire les berceuses chantées
Tout près de son berceau, elle était angoissée,
Chansons dont le sommeil était le point final
Langueur extrême en un dernier souffle létal
La Belle s'endort pour ne pas perdre raison
Mélancolie amère pour une triste oraison
Que viennent les chimères des lointains cauchemars
Qu'elle viennent ainsi rattraper le retard
Dû aux longues veillées,aux crises d'insomnie
A force d'échapper au néant de l'oubli.
Où sont les rêves fous qu'elle avait espérés?
Les souvenirs disparaissent, la Muse apaisée,
Doucement s'endort, pour un ultime voyage,
Instant suspendu pour tourner enfin la page.
(Poème écrit par Carca, Sylviane et Bérangère)
La Sublime, alanguie, de ses lèvres en coeur
Susurre en un soupir, souffle musical...
Penthotal sucré sur ses lèvres engourdies ,
Elle emporte, dans ses songes, un cri de vie,
Terrible mélodie sage et brutale....
Lui reviennent en mémoire les berceuses chantées
Tout près de son berceau, elle était angoissée,
Chansons dont le sommeil était le point final
Langueur extrême en un dernier souffle létal
La Belle s'endort pour ne pas perdre raison
Mélancolie amère pour une triste oraison
Que viennent les chimères des lointains cauchemars
Qu'elle viennent ainsi rattraper le retard
Dû aux longues veillées,aux crises d'insomnie
A force d'échapper au néant de l'oubli.
Où sont les rêves fous qu'elle avait espérés?
Les souvenirs disparaissent, la Muse apaisée,
Doucement s'endort, pour un ultime voyage,
Instant suspendu pour tourner enfin la page.
(Poème écrit par Carca, Sylviane et Bérangère)
Illusion
Troublantes silhouettes aux contours estompés
Plongée dans les tréfonds noirs de mon âme
Je suffoque, je gémis, je divague...
J'implore l'ultime pardon de la déraison
Car tout autour de moi n'était qu'illusion,
Des rêves, des chimères me prenaient dans leurs bras
Et des monstres guidaient la trace de mes pas
Je me croyais au ciel mais j'étais en enfer
J'entends au loin l'appel de Lucifer
A moins que ce ne soit mon esprit maudit
Qui encore me harcèle et me tiraille à l'infini
Je ne sais plus qui je suis,
Je ne sais plus où je vis...
J'avance vers le néant
Je me perds dans le firmament...
J'erre dans des sphères nébuleuses,
En écoutant des voix enjôleuses
Me dire qu' il fait bon ailleurs
Me guidant vers des mondes meilleurs.
Y a t-il vraiment un bonheur
Quelque part au fond nos cœurs
Qui puisse nous faire exister
Sans qu'on ait besoin d'y rêver?
La vie est-elle une utopie
Une grande mascarade... une uchronie ?
Auteurs : Bérangère et Sylviane
Plongée dans les tréfonds noirs de mon âme
Je suffoque, je gémis, je divague...
J'implore l'ultime pardon de la déraison
Car tout autour de moi n'était qu'illusion,
Des rêves, des chimères me prenaient dans leurs bras
Et des monstres guidaient la trace de mes pas
Je me croyais au ciel mais j'étais en enfer
J'entends au loin l'appel de Lucifer
A moins que ce ne soit mon esprit maudit
Qui encore me harcèle et me tiraille à l'infini
Je ne sais plus qui je suis,
Je ne sais plus où je vis...
J'avance vers le néant
Je me perds dans le firmament...
J'erre dans des sphères nébuleuses,
En écoutant des voix enjôleuses
Me dire qu' il fait bon ailleurs
Me guidant vers des mondes meilleurs.
Y a t-il vraiment un bonheur
Quelque part au fond nos cœurs
Qui puisse nous faire exister
Sans qu'on ait besoin d'y rêver?
La vie est-elle une utopie
Une grande mascarade... une uchronie ?
Auteurs : Bérangère et Sylviane
GOURMANDISE
Un parfum capiteux d'orange ambré
Un baiser de miel sur mes lèvres ourlées
La gourmandise est-elle péché mortel
Ou douceur exquise qui m'ensorcelle ?
Délices interdits ou fruits de la passion
Je les croque à en perdre la raison
Mes sens s'enivrent et je m'abandonne
Je me laisse fondre... je frissonne
Toute alanguie, je me laisse croquer
Je suis sa douceur même, sa pomme acidulée
Qu'il dégustera sans modération
Du bout de sa langue avec délectation
Vice ou délice plus rien n'a d'importance
Un élan d'amour aromatisé et je suis en transe
Je me perds dans les limbes des friandises sucrées
Quitte à faire une overdose de plaisirs et de baisers
Quel fantasme savoureux que cet abandon
Dans lequel je deviens l'objet de toutes ses passions
Celle qui excite sa convoitise
Son péché mignon sa gourmandise
(Auteurs : Cocochanel, Aurore Aylin, Bérangère)
Un baiser de miel sur mes lèvres ourlées
La gourmandise est-elle péché mortel
Ou douceur exquise qui m'ensorcelle ?
Délices interdits ou fruits de la passion
Je les croque à en perdre la raison
Mes sens s'enivrent et je m'abandonne
Je me laisse fondre... je frissonne
Toute alanguie, je me laisse croquer
Je suis sa douceur même, sa pomme acidulée
Qu'il dégustera sans modération
Du bout de sa langue avec délectation
Vice ou délice plus rien n'a d'importance
Un élan d'amour aromatisé et je suis en transe
Je me perds dans les limbes des friandises sucrées
Quitte à faire une overdose de plaisirs et de baisers
Quel fantasme savoureux que cet abandon
Dans lequel je deviens l'objet de toutes ses passions
Celle qui excite sa convoitise
Son péché mignon sa gourmandise
(Auteurs : Cocochanel, Aurore Aylin, Bérangère)
L'échassier du temps
L'échassier du temps
La grande harpe du vent a saisi l'ombre d'un géant
À l'instant ténu où le condor traversa le col ,
La voilure avala tout ce nouvel orage,
Et se déversa plein nord, poursuivant son voyage
Vers les cimes blanches et les pics suspendus
Où la vie fragile accrochée au fil du temps ténu
Enjambe les vertes collines et les prairies fleuries
Quand la nature après l'hiver se réveille endolorie.
L'aile tendue, gueule et bec enneigés,
Il verse son grand corps étiré d'acier
Vers l'éboulis saignant d'une crevasse,
Agonisant son vol dans le flanc d'un mouflon,
Les pattes tendues telles des échasses
Il s'enfonce admirable en un ultime plongeon.[/font]
Auteurs : Carca- Bérangère
La grande harpe du vent a saisi l'ombre d'un géant
À l'instant ténu où le condor traversa le col ,
La voilure avala tout ce nouvel orage,
Et se déversa plein nord, poursuivant son voyage
Vers les cimes blanches et les pics suspendus
Où la vie fragile accrochée au fil du temps ténu
Enjambe les vertes collines et les prairies fleuries
Quand la nature après l'hiver se réveille endolorie.
L'aile tendue, gueule et bec enneigés,
Il verse son grand corps étiré d'acier
Vers l'éboulis saignant d'une crevasse,
Agonisant son vol dans le flanc d'un mouflon,
Les pattes tendues telles des échasses
Il s'enfonce admirable en un ultime plongeon.[/font]
Auteurs : Carca- Bérangère
Solitude
Le regard flou vers l'horizon lointain
Les mains recroquevillées pour m'épargner du froid
Je m'efforce à ne plus penser, en vain...
Seule sur cette grève déserte, en mal de toi.
Le temps n'est plus aux adieux douloureux
Encore moins aux jours heureux
Alors j'attends transie sans rien espérer
Ou juste un signe pour encore exister.
Vivre sans toi est une vie sans souffle
Une mer sans eau, une forêt sans arbre
Mon coeur est vide de ton absence
Un abcès qui n'est que souffrance.
Je suis seule, je suis néant
Abandonnée, figée par le temps
Suspendue à ton sourire
En un dernier soupir
Comme un astre en orbite
J'attends, je tourne,
En vain...
En vain...
La solitude est mon alliée
Je crois pour l'éternité...
Les mains recroquevillées pour m'épargner du froid
Je m'efforce à ne plus penser, en vain...
Seule sur cette grève déserte, en mal de toi.
Le temps n'est plus aux adieux douloureux
Encore moins aux jours heureux
Alors j'attends transie sans rien espérer
Ou juste un signe pour encore exister.
Vivre sans toi est une vie sans souffle
Une mer sans eau, une forêt sans arbre
Mon coeur est vide de ton absence
Un abcès qui n'est que souffrance.
Je suis seule, je suis néant
Abandonnée, figée par le temps
Suspendue à ton sourire
En un dernier soupir
Comme un astre en orbite
J'attends, je tourne,
En vain...
En vain...
La solitude est mon alliée
Je crois pour l'éternité...
REVERIE ENFANTINE
Une douce musique à mes oreilles
Me rassure et m'émerveille
Telle la caresse d'une maman,
Délicieux souvenir d'antan.
La mélodie qui retentit
S'élance, tournoie ou ralentit,
Au gré des notes du piano
Qui s'élèvent allégro
Elle me rappelle enfant
Quand j'étais insouciant
Ma douce berceuse du soir
Porteuse de tous les pouvoirs.
Elle éloignait les cauchemars,
M'ouvrait un monde merveilleux,
Me guidait, comme un phare,
Vers des rêves fabuleux.
Quand le marchand de sable passait,
La musique l'accompagnait,
Et désormais quand je l'entends
Je suis au firmament.
Me rassure et m'émerveille
Telle la caresse d'une maman,
Délicieux souvenir d'antan.
La mélodie qui retentit
S'élance, tournoie ou ralentit,
Au gré des notes du piano
Qui s'élèvent allégro
Elle me rappelle enfant
Quand j'étais insouciant
Ma douce berceuse du soir
Porteuse de tous les pouvoirs.
Elle éloignait les cauchemars,
M'ouvrait un monde merveilleux,
Me guidait, comme un phare,
Vers des rêves fabuleux.
Quand le marchand de sable passait,
La musique l'accompagnait,
Et désormais quand je l'entends
Je suis au firmament.
Peurs bleues et pensées noires
Peur bleue
Idées noires
Toujours les mêmes angoisses
Qui me torturent et me tourmentent
Mon esprit est hanté
De sombres pensées
Mes nuits sont mes terreurs
Je suis transi de peur
Idées macabres
Visions de cadavres
J'erre fantomatique
Besoin d'un hypnotique
Toute ces êtres à qui j'ai pris la vie
Hantent mes jours et mes nuits
Cette peur omniprésente
N'est que le reflet de ma conscience
Idées noires
Toujours les mêmes angoisses
Qui me torturent et me tourmentent
Mon esprit est hanté
De sombres pensées
Mes nuits sont mes terreurs
Je suis transi de peur
Idées macabres
Visions de cadavres
J'erre fantomatique
Besoin d'un hypnotique
Toute ces êtres à qui j'ai pris la vie
Hantent mes jours et mes nuits
Cette peur omniprésente
N'est que le reflet de ma conscience
Re: Archivage des poèmes collectifs de la rubrique "Rue de la poésie"
Un sourire radieux
Tel un rayon lumineux
Tout s'éclaire
Et ma vie devient belle
Une main tendue
Et s'éclaire ma vue
Quand dans le ciel
Dansent les hirondelles
Une douce caresse...
Tel un rayon lumineux
Tout s'éclaire
Et ma vie devient belle
Une main tendue
Et s'éclaire ma vue
Quand dans le ciel
Dansent les hirondelles
Une douce caresse...
Fruit de la passion
Ouverte sous les grandes ombelles vertes,
La cage bousculée, ce carcan du toucan,
Déverse un gigantesque cri étouffé :
Un éclair tonique, fruit de la passion !
Une cerise roule sous ma langue
Aussi délicieuse qu'une mangue
Et ce parfum suave si fruité
Que je ne me lasse de savourer
La cage bousculée, ce carcan du toucan,
Déverse un gigantesque cri étouffé :
Un éclair tonique, fruit de la passion !
Une cerise roule sous ma langue
Aussi délicieuse qu'une mangue
Et ce parfum suave si fruité
Que je ne me lasse de savourer
Fantomatique
De pâles silhouettes de blanc vêtues
Chancellent entre les arbres nus
Marqués du sceau des runes
Ultime sacrifice à la lune
Chancellent entre les arbres nus
Marqués du sceau des runes
Ultime sacrifice à la lune
Féerie
Une fée espiègle et effrontée
S'est posée sur le bout de mon nez
Dévoilant ses ailes chamarrées
Aux reflets ambrés et argentés
Alors elle m'a susurré
Des mots doux et sucrés
Telle une brise caressante
Pour que je me sente apaisée
Par cette mélodie troublante
J'ai fermé les paupières
Et je me suis laisser guider...
S'est posée sur le bout de mon nez
Dévoilant ses ailes chamarrées
Aux reflets ambrés et argentés
Alors elle m'a susurré
Des mots doux et sucrés
Telle une brise caressante
Pour que je me sente apaisée
Par cette mélodie troublante
J'ai fermé les paupières
Et je me suis laisser guider...
MELANCOLIE
Un souvenir du passé
Une pincement au cœur
Un bonheur oublié
Et c'est la grande brassée
Des émotions revisitées ,
La douce nuit privée d'étoiles
Dans un manège qui prend le large.
Une pincement au cœur
Un bonheur oublié
Et c'est la grande brassée
Des émotions revisitées ,
La douce nuit privée d'étoiles
Dans un manège qui prend le large.
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